Étudiants

Un nouveau BDE pour accueillir les P22

Le 5 avril 2022, le Bureau des Elèves « Memento Minae » était élu pour assurer la vie associative de Mines Paris – PSL. Avec pour mot d’ordre « bienveillance », les Minae veulent faire en sorte que le passage des élèves aux Mines leur laisse de beaux souvenirs car « ces quelques années sont précieuses et marquent tous ceux qui ont la chance d’en profiter » d’après les mots d’Alison Profit (ICiv 21), Présidente du BDE. Découvrez son parcours, son projet et son rôle de présidente.

En août 2021, pourquoi as-tu choisi d’intégrer Mines Paris – PSL ?

J’ai fait 3 ans de prépa, je ne pensais pas pouvoir prétendre aux Mines de Paris. Cependant, lorsque les classements sont tombés et que j’ai compris que c’était accessible, je n’ai pas hésité. J’ai d’abord choisi les Mines pour l’excellence académique et car c’est une école qui se démarque par son cadre : des petites promotions au cœur de Paris. J’ai toujours imaginé mes études dans une grande ville, dynamique et culturelle, plutôt que dans un campus un peu à l’américaine. Et puis avec des petites promotions, j’avais plus de chances d’arriver à trouver ma place au sein de la promotion.

Quand as-tu voulu créer ta liste BDE et pourquoi ?

Je ne dirais pas tant que c’est « ma » liste BDE, mais plutôt la nôtre. C’est important car je ne suis pas vraiment à l’origine de cette liste ; elle a simplement démarré avec un groupe d’amis qui voulaient profiter ensemble, bien avant que les rôles de chacun ne soient définis ! Nous avons commencé à y réfléchir en novembre 2021. L’objectif était de pouvoir participer à la vie de l’école, de rendre un peu de tout ce qu’on nous offre depuis le début de l’année. Je me suis aussi dit que je voulais vivre l’expérience d’école d’ingénieur à son maximum et j’ai donc saisi cette opportunité en sachant qu’elle serait inoubliable.

Ce n’est qu’au fur et à mesure que mon rôle s’est dessiné, avec les suggestions de mes amis. Je trouvais que cela pourrait bien me convenir et que j’étais, en tous cas, déterminée à faire de mon mieux pour remplir ce rôle.

Pourquoi s’appeler Memento Minae ? Qu’est-ce que cela représente ?

Memento Minae est un nom qui peut sembler un peu obscur au premier abord. En réalité, c’est un choix que nous avons fait pour encapsuler plusieurs sens. Notre nom vient du latin, et signifie « souviens-toi de la mine ». Nous souhaitons ainsi apporter notre pierre à l’édifice de l’histoire de la vie associative de l’école, tout en sachant que nos années aux Mines marqueront chacun pendant longtemps.

Par ailleurs, ce nom est inspiré du motif memento mori, très présent dans la culture mexicaine et notamment lors du Dia de Muertos, la fête des morts. Nous avons choisi ce thème pour son univers festif et empreint de souvenirs. Nous avons aussi beaucoup aimé l’univers visuel et les opportunités qu’il offrait.

Que veux-tu offrir aux P22 qui arrivent à l’École après ces années si spéciales ?

Les années en prépa sont rarement les plus faciles, et le COVID n’a rien arrangé pour l’ensemble des étudiants. Alors après deux (ou plus !) années d’incertitudes, de compromis et de dur travail, nous avons à cœur d’accompagner les P22 dans un nouveau chapitre de leur vie, que nous espérons plus épanouissant. Ainsi, comme cela a été le cas au moment de notre intégration, nous voulons les accueillir dans un climat de bienveillance et de célébration. Nous avons organisé toutes sortes d’activités et de moments conviviaux pour rencontrer la nouvelle promotion et pour souder les P22 entre eux. C’est ensuite grâce à l’ensemble des associations, des opportunités parisiennes et des possibilités académiques que chacun pourra découvrir ce qui lui plaît réellement. Mais nous serons toujours présents et prêts à sympathiser, conseiller ou aider ceux qui en auraient besoin.

Quel est le programme de ta 2A ?

Je suis de nature très curieuse donc pour ma deuxième année j’ai voulu goûter un peu à tout ! Au premier trimestre, j’ai choisi Mécatronique pour pouvoir renouer avec la SI que j’avais dû temporairement abandonner en choisissant la voie PC en prépa. Au deuxième trimestre, j’espère améliorer un peu mes compétences informatiques avec le projet MobApp. Enfin, parce que l’écologie est un sujet qui me paraît indispensable, j’ai choisi de faire mon trimestre recherche sur le rôle des gaz dans la transition énergétique. En parallèle de tout ça, je serai bien sûr très investie dans le BDE et l’organisation de tous nos événements. Bien que cela prenne du temps, c’est quelque chose que j’ai toujours pris plaisir à faire jusqu’à maintenant !

4L Trophy, une grande expérience humaine pour Laurine et…

Récit d’une expédition en 4L, d’une aventure humaine pour les 18-28 ans, d’une expérience à part entière.

Le 2 mai au soir nous avons pris le train à Paris en direction de Marseille, notre 4L était garée chez le frère de Laurine, c’est lui qui nous avait réparé la 4L et l’avait mise en conformité pour le 4L.

Le 3 mai, nous avons fait le trajet Marseille- Biarritz en 4L, premier long trajet à bord de notre 4L, pas simple au début de s’adapter à la voiture. Sur ce trajet nous avons eu un problème sur l’autoroute, les vis de la pompe à eau se sont retirées, heureusement que nous étions parties avec une autre équipe qui a pu nous aider à réaliser les réparations et nous avons pu terminer le trajet. Le 4 mai, nous avions le check technique de la voiture et les vérifications administratives au village départ à Biarritz.  Juste avant, nous en avons profité pour changer les courroies car celles-ci avaient été abimées lors de notre problème sur l’autoroute. Notre voiture a passé toutes les vérifications, nous étions prêtes pour le grand départ le lendemain.

Nous avons réalisé la traversée de l’Espagne en 2 jours avec une nuit à Salamanca. Nous avons été conquises par les paysages espagnols. Une fois à Algeciras, nous en avons profité pour acheter les dernières courses que nous pouvions avant d’être en autonomie au Maroc. Après une traversée entre Algeciras et Tanger, nous étions impatientes de découvrir ce nouveau pays. Dans un premier temps, nous avons échangé nos euros par des Dirhams afin de payer l’essence et les péages, nous avions 9h de route le premier jour pour rejoindre Boulajoul. En fin de journée, nous avions des difficultés avec notre embrayage, une fois arrivées au campement, les bénévoles du stand méca nous ont remplacé le câble de l’embrayage. La journée fut très longue et épuisante mais après cela notre voiture n’a plus eu un seul problème, nous avons pu pleinement profiter de notre aventure. Le 4L Trophy, c’est également cela, beaucoup de galères, d’attente, d’inquiétude, d’espoir et de soulagement lorsque la voiture est réparée.

Les 3 jours suivant,s nous avions différentes étapes dans le désert dans la région de Merzouga, nous étions toutes les deux ravies de conduire sur les pistes, sensations fortes garanties mais attention à bien préserver la voiture. Nous nous repérions avec un road book qui nous indiquait les directions à prendre et les distances. Lorsque nous étions au Maroc, nous n’avions plus de réseau, aucun moyen pour communiquer avec l’extérieur, ce fut très bénéfique pour nous de nous couper et de nous concentrer pleinement sur l’aventure et sur les rencontres humaines car le 4L, c’est énormément de rencontres, nous étions 1000 équipes à participer, nous avons rencontré des personnes de tout univers, nous nous sommes entraidé lorsqu’une voiture était en panne ou ensablée. La bonne humeur est le maitre mot. Le soir, nous avions des repas typiques au campement comme des tajines et des couscous… Puis nous enchainions avec des soirées autour des tentes, tout en veillant à dormir suffisamment pour la journée du lendemain.

Un soir, nous avons remis nos fournitures scolaires que nous avions emmené dans nos voitures aux enfants marocains grâce à l’association Enfants du Désert.

Le 12 et 13 mai nous avions une étape marathon avec une nuit en autonomie donc pas de campement géré par l’organisation. Nous avons apprécié cette autonomie, c’était la vraie aventure sans aucune assistance. Le soir nous avons campé avec d’autres équipes. Le lendemain c’était le marathon final jusqu’à l’arrivée à Marrakech, nous étions tellement contentes d’avoir réussi à arriver jusqu’au bout du 4L. Nous avions un hôtel 4 étoiles qui nous attendait pour les 2 nuits à Marrakech, nous avons profité de la journée de libre pour visiter le centre-ville, la place Jemaa El Fna, le Souk et la Médina, nous étions heureuses de découvrir toute cette nouvelle culture, de rencontrer les Marocains, de voir la différence entre cette grande ville et les petits villages que nous avions traversé en 4L.

Le samedi soir nous avions une soirée organisée par l’organisation du 4L Trophy dans un grand restaurant village nommé « Chez Ali », nous avons bien profité lors de cette soirée. Le lendemain c’était le retour Marrakech-Tanger puis nous avons enchainé par le ferry de nuit, et enfin le retour jusqu’à Marseille.

Nous ressortons ravies, grandies, plus soudées entre nous de ce 4L Trophy. C’est une expérience à faire que nous recommandons vivement à tout le monde ! Nous en avons des souvenirs qui resterons à jamais.

Laurine Hernandez & Angèle Renard (IS20)

La Fondation Mines ParisTech est fière d’avoir pu accompagner ces deux jeunes ingénieures dans ce beau projet. Bravo !

Témoignage d’Antoine Leboeuf (P20)

Peux-tu te présenter ?

Je suis Antoine Leboeuf, étudiant en 2^e année du cycle ingénieur à Mines Paris. Je réalise actuellement un échange académique, de mars à juillet, à la Pontificia Universidad Católica de Chile, à Santiago.

Grâce à la refonte du cycle ingénieur à l’école, j’ai eu la possibilité de partir en échange pendant le deuxième semestre de la deuxième année. J’ai donc pu profiter de tous les événements associatifs, nombreux à la rentrée. Cette opportunité de faire un échange avec une université partenaire me permet d’acquérir une belle expérience internationale et de la maturité, tout en découvrant une nouvelle culture.

Pourquoi avoir choisi le Chili ?

J’ai toujours voulu découvrir l’Amérique du Sud, ce magnifique continent et son histoire particulière. Par ailleurs, le Chili est un pays de plus de 4 000 km de long (pays le plus long au monde). Il offre donc une très grande variété de paysages et de cultures, parfait pour voyager lors de l’échange !

Quelle est la plus-value par rapport à ta formation en France ?

En plus du dépaysement total, je complète ma formation car j’ai choisi des cours scientifiques transversaux pour poursuivre mon cursus : Administration de projets, Réseaux intelligents pour les énergies renouvelables, Bases de données, ou encore, Comportement mécanique des matériaux. J’ai aussi pu prendre un cours d’histoire sur le Chili et les populations indigènes afin d’en apprendre plus sur ce pays. Enfin et surtout, à travers les cours et la vie quotidienne, j’améliore mes compétences en espagnol, mais aussi en anglais !

Mon échange a parfaitement commencé, il est déjà rempli de belles rencontres et expériences. C’est l’aventure !

Tu as un message pour les donateurs de la Fondation ?

Je tiens particulièrement à remercier la Fondation Mines ParisTech et tous les Amis et Alumni de l’école pour m’avoir aidé financièrement dans ce voyage à travers une bourse. Si cet échange se passe aussi bien, c’est grâce à vous !

Ecoutez Antoine avec Marius et Viviane vous racontez leur vie chilienne