La féminisation des écoles d’ingénieurs

Penser une École au féminin

Les écoles d’ingénieur·e·s se sont ouvertes aux femmes dans les années 1970, voire avant pour certaines d’entre elles, et, force est de constater que contrairement à la médecine, ou aux écoles de commerce, et, à l’exception notoire des écoles d’agronomie, les femmes restent largement sous-représentées dans les effectifs des élèves de ces écoles, alors que les entreprises souhaitent recruter plus de femmes.

Que faire pour y remédier ?

« En soutenant le projet de l’axe féminisation, vous contribuez à changer les mentalités pour construire une société où l’égalité femmes – hommes devient une réalité. »

Corinne Cuisinier – ICiv 80
Responsable du groupe de travail sur la Féminisation.

Sous l’impulsion du Président de campagne, un groupe de travail mène une réflexion, sur la féminisation des écoles d’ingénieur·e·s et plus largement sur l’égalité professionnelle. Cette contribution s’inscrit dans une démarche au niveau de PSL et de l’École des Mines de Paris qui a intégré un « chantier parité » dans sa nouvelle réflexion stratégique. Le groupe de travail propose d’intervenir selon trois axes qui produiront chacun un impact différent.

  • La réalisation d’un documentaire pour inciter les jeunes filles à s’orienter dès le niveau secondaire vers les matières scientifiques en combattant les stéréotypes des métiers des ingénieur·e·s et en mettant en lumière les carrières possibles.
  • La contribution à une chaire d’enseignement, avec le double objectif d’accompagner la diversification du recrutement à l’École et l’ouverture à d’autres filières scientifiques en finançant des parcours spécifiques et/ou  des bourses pour les jeunes qui intégreront l’École sans avoir suivi la voie classique de la classe préparatoire;
  • Et de sensibiliser les futurs ingénieur.e.s aux questions d’égalité et de diversité. Ce sont les manageurs de demain, qui devront savoir réagir aux multiples situations sexistes bienveillantes ou non, qu’ils/elles rencontreront dans leur vie professionnelle. Ils doivent être acteurs des changements nécessaires pour combattre les stéréotypes et biais générateurs du plafond de verre dans les organisations.

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