Étudiants

Témoignage d’élève : Gabin Sarpy (IS22)

Quel est ton parcours ?

J’ai passé mon BAC à Toulouse. À l’issue de celui-ci, j’ai décidé de partir en DUT car je n’avais pas envie de faire une prépa, qui était quelque chose de trop théorique pour moi. J’ai donc suivi un DUT Mesures Physiques, où j’ai terminé major de promotion. Par admission parallèle (dossiers + concours + oral), j’ai intégré la formation ISUPFERE des Mines.

J’ai effectué ma première année d’alternance au sein de Stellantis en tant qu’apprenti ingénieur en aérodynamique pour véhicule électrique. À l’issue de cette première année, j’ai décidé de changer d’entreprise et j’ai poursuivi mon cursus au sein d’Airbus, à Toulouse, en tant qu’apprenti ingénieur en développement de la technologie hydrogène pour avion.

Quelle a été ta destination pour ton semestre à l’étranger ?

Pour mon stage à l’étranger obligatoire, je suis parti à Montréal, au Canada, au sein de l’Université Polytechnique de Montréal.

Quel cours as-tu suivi sur place ?

J’ai effectué un stage au sein de l’université en tant qu’assistant chercheur dans le laboratoire de chimie de l’université où j’ai réalisé des travaux de recherche sur la production de biocarburant par procédé Fischer-Tropsch. Les missions réalisées au cours de mon stage furent principalement en laboratoire avec l’opération d’un réacteur Fischer-Tropsch, comprenant des tests de performances du réacteur en fonction de différents catalyseurs mais aussi des capacités de transferts thermiques du système de refroidissement du réacteur. J’ai aussi été co-auteur d’un “paper” de recherche en cours de parution au sein d’un journal d’ingénierie thermique appliquée canadien (Applied Thermal Engineering Journal ; Manuscript Title: Experimental modeling of heat exchange for control design of a fluidized bed system)

Des souvenirs marquants ?

Durant mon stage au Canada, j’ai pu, avec d’autres étudiants, découvrir certains lieux culturels du pays (la capitale Ottawa, Québec City, ou encore observer les baleines de Tadoussac au nord du Canada), ainsi que des parcs nationaux comme le Parc Oméga, qui m’ont permis de découvrir le Canada sous tous ses aspects.

Pourquoi as-tu sollicité la Fondation ? Qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?

J’ai sollicité la Fondation car mon stage n’était pas rémunéré. De plus, étant en mise en veille de contrat au sein de mon entreprise, ce stage représentait donc une période de dépenses importantes sans aucune possibilité de revenus pour moi (les visas étudiants au Canada ne permettent pas de travailler à côté des études).

La bourse de la Fondation m’a donc permis de profiter beaucoup plus de mon expérience canadienne en faisant des choses que je n’aurais pas pu faire sans. De plus, la bourse m’a permis d’être beaucoup plus serein au quotidien, évitant ainsi de me retrouver sans argent pour payer mes courses ou mon loyer local.

Des nouvelles de la Bici de Pachamama

Ce texte a été envoyé à l’équipe de la Fondation Mines Paris par Agathe et Philippine. Nous vous restituons leur témoignage, vibrant des émotions de leurs découvertes.

Cela fait maintenant 5 mois que nous pédalons en Amérique du Sud pour aller à la rencontre des acteurs de l’agroécologie 🚴🏻‍♀️🌱 

Dans un premier temps, les 1000km parcourus en 1 mois en Bolivie nous ont permis de découvrir la culture Bolivienne, Indigène et Andine. Ce fut nos premières découvertes de la région et nos premières sensations à vélo, avec un début à 4000m d’altitude 🚲

Nous avons poursuivi avec 2 mois en Argentine. On y a découvert une tout autre culture ! Nous avons découvert les régions de Jujuy et Salta au Nord, puis celles de Cordoba et Mendoza. Nous avons retrouvé peu à peu la végétation et la faune, qui étaient moins présentes en Bolivie en raison de son climat très aride. 

Puis nous avons passé la frontière Argentine-Chili. Il s’agit du 3ème et dernier pays que nous découvrirons. Après avoir longé la côte du Pacifique à partir de Valparaiso, nous avons rejoint le début de la Patagonie. Jusqu’à la fin de notre périple, nous allons faire plusieurs aller-retours entre le Chili et l’Argentine pour découvrir les nombreux endroits phares de la Patagonie. 

Nous avons pédalé dans les endroits les plus beaux et uniques au monde : route des 7 lacs à Bariloche, Pucón, l’île de Chiloé, la route 7 également appelée la « Carretera Austral », jusqu’à Puerto Nalates, où nous sommes actuellement ! 

Depuis nos premiers coups de pédale en septembre, nous avons parcouru presque 6000km à vélo et récolté 3000 euros pour la transition agricole en France ! Nous vous partagerons d’ailleurs le(s) projet(s) soutenu(s) à notre retour 🌱

Sur la route, nous avons rencontré près d’une trentaine d’acteurs dans l’agroécologie (agriculteurs, associations, ONG, universités et professeurs, centres de recherche, entrepreneurs). Toutes ces rencontres ont été l’occasion de renforcer notre connaissance et notre compréhension concernant les pratiques agroécologiques en Amérique du Sud, qui nous permettront de construire notre fresque de l’agroécologie à notre retour 🌾

Nous vivons chaque instant de manière intense, en profitant de chaque opportunité, nous enrichissant de chaque rencontre, nous émerveillant devant chaque paysage que nous avons le temps d’admirer sur nos vélos 🚴🏻‍♀️ Nous apprenons également à nous connaître dans des situations d’efforts sportifs, d’inconfort parfois mais surtout de dépassement de soi ! C’est une expérience à tous points de vue exceptionnelle, qui nous fait grandir chaque jour. N’ayant pas eu de problèmes majeurs avec nos vélos, nous avons jusqu’à aujourd’hui d’autant plus apprécié être des cyclovoyageuses en Amérique du Sud. On se considère sacrément chanceuses ! 🤩

Il nous reste encore près de 800km jusqu’à notre objectif, à savoir Ushuaia, le bout du monde 🌎

Nous vivons une incroyable aventure, avant tout humaine et sportive, qui n’aurait jamais été possible sans votre soutien et vos encouragements ! 🫶🏻

À plus sur la route 😉🚴🏻‍♀️

Philippine et Agathe 
La Bici de Pachamama 🚴🏻‍♀️🌾

Retour sur le Hackathon Zéro VSS

Penser une École au féminin
Les écoles d’ingénieur·e·s se sont ouvertes aux femmes dans les années 1970, voire avant pour certaines d’entre elles, et, force est de constater que contrairement à la médecine, ou aux écoles de commerce, et, à l’exception notoire des écoles d’agronomie, les femmes restent largement sous-représentées dans les effectifs des élèves de ces écoles, alors que les entreprises souhaitent recruter plus de femmes.
Que faire pour y remédier ?

Sous l’impulsion du Président de campagne, un groupe de travail mène une réflexion, sur la féminisation des écoles d’ingénieur·e·s et plus largement sur l’égalité professionnelle. Cette contribution s’inscrit dans la démarche de l’École des Mines de Paris, qui a intégré un « chantier parité » dans sa stratégie.

Le 20 janvier 2024, Mines Paris – PSL a passé une nouvelle étape dans la réalisation de ce chantier, en organisant le Hackathon Zéro VSS. Cette journée de co-design plaçait les étudiant·e·s de tous les sites et de tous les cycles de formation au cœur de la réflexion et de l’action. Neuf groupes ont travaillé toute la journée pour prototyper des supports pédagogiques de communication, destinés à lutter contre les Violences Sexistes et Sexuelles. L’École a fait appel à sept expert·e·s qui ont apporté leur savoir-faire et leur technique, tant sur le fond que sur la forme, dans la conception des supports, afin d’accompagner les étudiant·e·s dans leur réflexion.

A l’issue de la journée, les étudiant·e·s ont présenté en jury le fruit de leur travail. Trois projets ont été récompensés avec pour objectif une mise en œuvre prochaine. Leur réalisation sera portée par les étudiant·e·s volontaires, la Direction de l’Enseignement et les professionnels ad hoc.

Avec près de 80 étudiant·e·s et Alumni, cette journée de collaboration est un signal positif quant à leur engagement dans les transformations sociétales.

Les bourses de mobilité, un levier vers l’international pour…

Irina Nimerenco, élève en césure, Ingénieure civile promotion P21

Après avoir étudié en classe préparatoire au Lycée Chateaubriand à Rennes, j’ai été admise aux Mines de Paris dans la promotion 2021. Depuis, je me projette vers une carrière d’ingénieur de recherche en mathématiques appliquées. Les deux premières années aux Mines de Paris m’ont offert une première formation dans ce domaine, mais pour une carrière en recherche il me semblait important de me consacrer pleinement aux mathématiques pour une période plus prolongée, afin de me spécialiser avant de me diriger vers le monde professionnel. Il me semblait également très enrichissant de faire une partie de mes études dans le système anglo-saxon.

Pour ces raisons, j’ai choisi de faire le Master de Modélisation Mathématique et Calcul Scientifique de l’Université d’Oxford durant ma césure. Ce master correspondait à toutes mes attentes à la fois pour son excellence académique, le suivi personnalisé et sa complémentarité avec la formation suivie à l’École des Mines. Il me permet notamment de compléter ma formation en analyse numérique et offre un bagage important de connaissances sur la modélisation et l’étude des systèmes dynamiques non-linéaires ainsi que les méthodes numériques associées, qui sont des outils essentiels dans les domaines d’applications comme la mécanique et le contrôle, les biotechnologies et la finance quantitative.

Étant donné les frais d’inscription et le coût de la vie à Oxford, il aurait été difficile de réaliser ce projet sans l’appui de la Fondation. Je tiens donc à remercier chaleureusement la Fondation pour la bourse de mobilité qu’elle m’a accordée qui me permet de me dédier sereinement à mes études cette année.

Le campus mythique d’Oxford

Témoignage d’Ingénieure civile : Apollonie Pipon (ICiv 22)

Comment s’est passée ta première année ? Quel cours ou expérience t’a marqué ?
La première année aux Mines est très dense. L’École nous propose une diversité de cours importante et les associations nous font vivre des moments magiques tout au long de l’année. Côté cours, j’ai eu la chance de suivre des « stages » hors de Paris. J’ai commencé par une semaine de géologie en PACA pour renouer avec les racines de notre École.
Ensuite, j’ai passé trois semaines à Marseille et Sophia-Antipolis pour travailler en groupe d’une dizaine d’élèves sur un projet d’énergie solaire.
Côté associatif, mon année a été marquée par mon engagement en tant que Secrétaire Générale d’une liste BDE. Ce poste, aux multiples responsabilités, m’a permis pendant les campagnes BDE d’affirmer ma personnalité et de gagner en maturité.
Une chose est sûre : aux Mines, la routine n’existe pas !

Quelle association as-tu décidé de rejoindre pendant ton cursus ? Pourquoi ?
Après une défaite malheureuse des campagnes BDE, j’ai souhaité m’investir dans une autre association, celle qui organise le Grand Gala des Mines. Je suis la Secrétaire Générale du Grand Gala de l’École. Je m’occupe de toute l’administration de l’association, de la communication et m’assure du bon déroulement des tâches de chaque pôle. C’est un poste avec beaucoup de responsabilités et qui permet d’avoir une vision d’ensemble sur tout le travail réalisé.

Tu viens d’une filière méconnue et peu représentée à l’École, as-tu perçu des différences ? Si oui, quel encadrement t’a permis de profiter au maximum de ton année ?

J’ai senti des différences sur le plan scolaire. La première année est très tournée « mathématiques », matière dans laquelle j’avais un certain retard à cause de ma filière [Institut Villebon-Georges Charpak ndlr]. Pour toutes les filières technologiques, l’école a mis en place un tutorat spécial pour rattraper ce retard le mieux possible. Grâce à ce mentorat renforcé et à mes efforts, j’ai réussi à passer en 2A sans aucun rattrapage ! Mais j’ai toujours été dans une promotion bienveillante et je n’ai jamais ressenti de discrimination liée à mon parcours.

Que souhaites-tu faire pendant ta 2A ?
Pendant ma 2A, je souhaite m’ouvrir à de nouveaux horizons. J’ai choisi des cours d’entrepreneuriat, de marketing et d’économie. J’ai également la chance de partir faire un semestre d’échange à l’étranger à Budapest au mois de mars.

As-tu réfléchi à un projet ?
Mon projet de césure reste encore un peu vague mais j’aimerais bien profiter de cette année pour faire un mastère spécialisé dans une université étrangère.

Retrouvez le témoignage d’Apollonie à l’occasion du Giving Tuesday le 29 novembre 2022

Bienvenue à la promotion P23 !

La promotion d’Ingénieurs civils P23 vient d’intégrer Mines Paris et fait désormais partie de la grande famille des Mineurs. Cette année, 666 élèves Ingénieurs civils sont inscrits en 1ère, 2ème et 3ème année, ainsi qu’en césure.

Retrouvez quelques chiffres sur la rentrée 2023 !

La première année : 129 élèves

MP : prépa Maths-Physique
PC : prépa Physique-Chimie
PSI : prépa Physique-Sciences de l’Ingénieur
PT : prépa Physique-Technologie
MPI : prépa Maths-Physique-Informatique
BCPST : prépa Biologie-Chimie-Physique-Sciences de la Terre
TSI : prépa Technologie-Sciences de l’Industrie
ATS : prépa Adaptation Technicien Supérieur
Villebon Charpak : licence généraliste Sciences et Technologies
CPES : Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures
AST : Admis Sur Titre

La deuxième année : 174 élèves

La troisième année : 221 élèves

Les élèves en césure : 142 élèves

C’est l’heure du départ pour la Bici de Pachamama

Nous sommes Agathe et Philippine, deux étudiantes du Master Management de la Technologie et de l’Innovation, porté par Mines Paris et Dauphine, composantes de PSL, et nous partons en septembre pour sillonner l’Amérique du Sud à vélo pendant 6 mois. 

De la Bolivie à la Patagonie, nous prévoyons de pédaler environ 7 000 kilomètres pour aller à la rencontre des acteurs de l’agroécologie. Qu’il s’agisse d’agriculteurs, d’associations, d’universités, ou d’institutions publiques, nous allons recueillir les pratiques et histoires de chacun d’entre eux pour construire notre propre fresque de l’agroécologie une fois de retour en France.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de notre projet de fin d’études du MTI, pour lequel nous avons créé une association : La Bici de Pachamama !

À travers les kilomètres parcourus à vélo, nous souhaitons mettre en place un compteur kilométrique à impact : 

Pour 2km parcourus, nous reverserons 1€ à une ou plusieurs associations engagées pour la transition agricole et environnementale en France.

N’hésitez pas à suivre nos aventures sur nos réseaux sociaux :

Vous trouverez également des articles qui ont déjà été rédigés à notre sujet sur le site de Dauphine et sur le site du petitjournal.com.

Les bourses de vie pour nos élèves : Témoignage…

Peux-tu te présenter ? Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Mines Paris – PSL ?

Je suis Kevin Jose HUAMAN BEJAR. Je suis élève en double diplôme de dernière année de l’École des Mines de Paris. Je viens du Pérou, la terre de l’Empire Inca, où j’ai étudié le génie civil, ce qui m’amène à choisir l’option de Sol et Sous-sol comme parcours de spécialisation à l’École.
Grâce à un partenariat entre mon université d’origine, Université Nationale d’Ingénierie, et les Mines des Paris, j’ai eu l’opportunité de rejoindre les Mines après un concours de sélection internationale.
J’ai choisi les Mines parce que c’est une des écoles d’ingénieurs les plus prestigieuses de France avec son accent sur les aspects scientifiques, mais aussi avec son visage humain.
L’École des Mines offre aux étudiants l’opportunité de se challenger, d’aller plus loin dans nos capacités et d’apprendre à rêver au-delà de nos horizons. Nous travaillons sur de vrais projets d’ingénierie, dans un environnement culturel très riche avec l’opportunité de faire des expériences à l’étranger.

Une fois que tu auras ton diplôme, souhaites-tu retourner au Pérou, rester en France ou travailler dans un autre pays ?

Pour le court et moyen terme, je voudrais continuer à développer mon expérience professionnelle et personnelle en France. Je suis conscient qu’il me reste encore beaucoup de choses à apprendre ici, notamment sur les enjeux actuels de transition énergétique qui doivent être traités dans tous les secteurs.
J’ai de la chance d’avoir fait une partie de mes études en France car je bénéficie d’un enseignement de haute qualité qui m’ouvre des portes. Par exemple, pendant mon année de césure, j’ai travaillé comme ingénieur tunnel dans le Grand Paris Express, projet d’infrastructure le plus ambitieux d’Europe. Par la suite, j’ai été consultant pour la division d’eau et assainissement à la Banque Interaméricaine de Développement. Je pense que je n’aurais pas eu ces opportunités sans mon expérience aux Mines.

 

Quel a été pour toi l’apport de la bourse de la Fondation ?  Comment as-tu entendu parler des bourses et de la Fondation ?

Je suis boursier de la Fondation Mines Paris depuis mon arrivée en 2020. Je veux exprimer toute ma gratitude aux donateurs de la Fondation. Cette aide financière m’a permis de poursuivre mes études à Paris. Je suis conscient que ce soutien a changé ma vie et je m’engage à être un jour, quand j’en aurai les moyens, un donateur de la Fondation. Je pense que la vie est un acte de réciprocité et qu’après, ce sera à moi de tendre la main aux futurs mineurs.

D’un point de vue pratique, lors de la remise de la lettre d’acceptation de l’École, il était indiqué qu’on pouvait bénéficier d’une bourse de la Fondation. J’étais très content de le découvrir et j’ai saisi cette occasion.

Peux-tu préciser les aides que tu as reçues ?

J’ai reçu une bourse de 615 €/mois. J’avais également l’opportunité de me loger à la Maison des Mines, qui est la résidence pour les élèves de l’École, dont le loyer est subventionné par rapport au prix du marché d’un studio dans le Quartier Latin.

Le CPES : une opportunité pour diversifier le recrutement

Venues de toute la France il y a trois ans pour intégrer le CPES, formation pluridisciplinaire créée par l’université PSL et le lycée Henri IV, Aurélie et Lise (Maths-Physique), Esther (Maths approfondies) et Lucie (Sciences expérimentales) entreront en septembre 2023 en cycle Ingénieur Civil des Mines de Paris par voie d’admission sur titre.
Depuis la création de la première licence PSL, le CPES, en 2012, l’université évolue et se structure pour permettre à ses étudiants de licence de poursuivre un cursus au sein d’une de ses écoles. Ainsi, une filière de recrutement a été mise en place pour que les étudiants aient l’opportunité de rejoindre une des trois écoles d’ingénieur (Mines Paris, Chimie Paris, ESPCI) de PSL. À la rentrée 2023, quatre élèves du CPES rejoindront Mines Paris, découvrez leur profil.

Je suis Aurélie Chopard-Lallier et j’effectue actuellement ma troisième année de CPES en filière Mathématiques-Physique. D’origine strasbourgeoise, je désirais après le lycée étudier les sciences, mais sans me spécialiser tout de suite. Le CPES me permettait ainsi de garder une grande ouverture, notamment en 1ère année où nous bénéficiions au lycée Henri IV à la fois de cours pluridisciplinaires en sciences et d’une large palette d’options, dans mon cas de l’allemand et de l’Histoire et Théorie des Arts. Je pense qu’un des grands avantages du CPES est justement de nous donner le temps nécessaire pour faire des choix éclairés et gagner en maturité. J’ai également apprécié l’aspect recherche du CPES, et notamment mon stage au Laboratoire Kastler Brossel en optique quantique. A présent, j’ai
choisi d’étudier à l’Ecole des Mines de Paris pour son approche généraliste du métier d’ingénieur ainsi que pour l’importance accordée aux questions environnementales. Plus généralement, je cherchais une école d’ingénieurs qui inclue une vraie formation aux enjeux sociétaux contemporains. De plus,
étudier aux Mines offre une multitude de possibilités en termes d’ouverture à l’international et de spécialisation, que ce soit par des doubles-diplômes, choix d’options ou césures. Enfin, après avoir vécu pendant trois ans à Paris, je suis ravie de pouvoir profiter durant la suite de mes études de la richesse culturelle de la capitale, ainsi que la vie associative de l’Ecole située au cœur du Quartier latin !

Je m’appelle Lucie Trollé et je suis étudiante dans la filière Sciences expérimentales du CPES. J’hésitais déjà, après le baccalauréat, à faire une classe préparatoire pour intégrer une école d’ingénieurs, mais je n’étais pas encore capable de choisir entre les MPSI, PCSI et BCPST. C’est pourquoi je me suis tournée vers le CPES où la priorité mise sur la pluridisciplinarité m’a convaincue.
En suivant le parcours Sciences expérimentales, j’ai pu garder une grande diversité de matières scientifiques durant mes trois années de licence : Biologie, Chimie, Mathématiques et Physique.
J’ai pu me rendre compte que la Physique est la matière qui me plaît le plus et que j’aimerais continuer d’étudier. Je serai aussi très heureuse de reprendre les maths.
Le CPES m’a permis de me façonner un parcours spécifique et adapté à ma personnalité grâce aux nombreuses options comme Géopolitique du Climat, Histoire des Sciences et Technologies ou encore Mathématiques pour les physiciens. De plus, grâce aux PSL Weeks, Gouvernance et enjeux sanitaires et Sociologie des Technologies, j’ai pu découvrir la sociologie qui m’intéresse beaucoup.
Je suis impatiente d’intégrer l’école des Mines qui est pour moi une opportunité dont je me réjouis. »

Je suis Esther Braconnier et j’effectue ma troisième année de CPES en Mathématiques Approfondies.
Depuis la classe de première, une discipline structure de plus en plus assurément mes études : les mathématiques. Elles sont sources de multiples questionnements qui ont aiguisé ma curiosité en me donnant envie de découvrir toujours plus. Cependant, j’apprécie de combiner leur apprentissage avec celui des sciences sociales, et conserve un goût prononcé pour la littérature. Il me semble que ces approches sont complémentaires, qu’elles offrent ensemble des entrées variées pour observer le monde et mieux comprendre sa complexité. C’est pourquoi j’ai eu la volonté de les investir toutes, au lycée comme ensuite au CPES. J’ai pu, par exemple, suivre au CPES, en plus du socle scientifique très solide, des cours de philosophie, d’économie ou d’Histoire et Théorie des Arts. Le CPES m’a aussi permis de vivre des expériences scientifiques loin de salles de cours telles que des soirées d’observation à l’Observatoire de Meudon, un stage de recherche au CEA (Saclay) ou encore la rédaction d’un mémoire sur la Théorie de Galois, dans le cadre du cours d’algèbre de L3. Cette diversité des approches d’enseignement contribue à la richesse de cette formation : des cours de grande qualité et des projets où les étudiants embrassent des rôles plus actifs. L’Ecole des Mines de Paris étant une école d’ingénieurs généraliste ouverte au dialogue avec un grand nombre de disciplines, elle répond à mon souhait de poursuivre une formation pluridisciplinaire. Il me semble qu’en pratiquant la sociologie, l’économie, ou en s’initiant aux raisonnements et techniques du droit, les ingénieurs sont mieux outillés pour comprendre les grands enjeux actuels, plus imaginatifs pour relever les défis technologiques et plus conscients des effets qu’ils produisent.

Je m’appelle Lise Depinay et je suis étudiante en troisième année du CPES dans la filière Maths- Physique. Depuis le lycée j’ai développé une grande attirance pour les matières scientifiques avec des applications dans les nouvelles technologies. Je me suis aperçue que l’innovation s’accompagne de nombreux défis aux implications économiques, politiques et humaines. C’est pour cela que j’accorde une grande importance aux matières littéraires et socio-humaines, où à mon sens, cette conjugaison de la pluridisciplinarité des sciences et des comportements humains permet l’émergence de visions des plus impactantes. Le CPES m’a donc permis de progresser dans cette interdisciplinarité en suivant des cours d’Études politiques des Sciences et Technologies ainsi que des cours d’Histoire de l’Art par exemple. J’appréciais également la possibilité de continuer en parallèle mon activité sportive au plus haut niveau. Je suis ravie de rester dans la capitale française pour intégrer l’Ecole des Mines, qui a su attirer mon attention en associant excellence académique, ouverture intellectuelle et disciplinaire, et par son rayonnement international. Cette école d’ingénieurs est pour moi une voie royale pour approfondir mes connaissances tout en profitant de la richesse culturelle de la capitale.