Quel est ton parcours ?
J’ai passé mon BAC à Toulouse. À l’issue de celui-ci, j’ai décidé de partir en DUT car je n’avais pas envie de faire une prépa, qui était quelque chose de trop théorique pour moi. J’ai donc suivi un DUT Mesures Physiques, où j’ai terminé major de promotion. Par admission parallèle (dossiers + concours + oral), j’ai intégré la formation ISUPFERE des Mines.
J’ai effectué ma première année d’alternance au sein de Stellantis en tant qu’apprenti ingénieur en aérodynamique pour véhicule électrique. À l’issue de cette première année, j’ai décidé de changer d’entreprise et j’ai poursuivi mon cursus au sein d’Airbus, à Toulouse, en tant qu’apprenti ingénieur en développement de la technologie hydrogène pour avion.
Quelle a été ta destination pour ton semestre à l’étranger ?
Pour mon stage à l’étranger obligatoire, je suis parti à Montréal, au Canada, au sein de l’Université Polytechnique de Montréal.
Quel cours as-tu suivi sur place ?
J’ai effectué un stage au sein de l’université en tant qu’assistant chercheur dans le laboratoire de chimie de l’université où j’ai réalisé des travaux de recherche sur la production de biocarburant par procédé Fischer-Tropsch. Les missions réalisées au cours de mon stage furent principalement en laboratoire avec l’opération d’un réacteur Fischer-Tropsch, comprenant des tests de performances du réacteur en fonction de différents catalyseurs mais aussi des capacités de transferts thermiques du système de refroidissement du réacteur. J’ai aussi été co-auteur d’un “paper” de recherche en cours de parution au sein d’un journal d’ingénierie thermique appliquée canadien (Applied Thermal Engineering Journal ; Manuscript Title: Experimental modeling of heat exchange for control design of a fluidized bed system)
Des souvenirs marquants ?
Durant mon stage au Canada, j’ai pu, avec d’autres étudiants, découvrir certains lieux culturels du pays (la capitale Ottawa, Québec City, ou encore observer les baleines de Tadoussac au nord du Canada), ainsi que des parcs nationaux comme le Parc Oméga, qui m’ont permis de découvrir le Canada sous tous ses aspects.
Pourquoi as-tu sollicité la Fondation ? Qu’est-ce qu’elle t’a apporté ?
J’ai sollicité la Fondation car mon stage n’était pas rémunéré. De plus, étant en mise en veille de contrat au sein de mon entreprise, ce stage représentait donc une période de dépenses importantes sans aucune possibilité de revenus pour moi (les visas étudiants au Canada ne permettent pas de travailler à côté des études).
La bourse de la Fondation m’a donc permis de profiter beaucoup plus de mon expérience canadienne en faisant des choses que je n’aurais pas pu faire sans. De plus, la bourse m’a permis d’être beaucoup plus serein au quotidien, évitant ainsi de me retrouver sans argent pour payer mes courses ou mon loyer local.
Publié le 21 février 2024