Le CPES : une opportunité pour diversifier le recrutement

Venues de toute la France il y a trois ans pour intégrer le CPES, formation pluridisciplinaire créée par l’université PSL et le lycée Henri IV, Aurélie et Lise (Maths-Physique), Esther (Maths approfondies) et Lucie (Sciences expérimentales) entreront en septembre 2023 en cycle Ingénieur Civil des Mines de Paris par voie d’admission sur titre.
Depuis la création de la première licence PSL, le CPES, en 2012, l’université évolue et se structure pour permettre à ses étudiants de licence de poursuivre un cursus au sein d’une de ses écoles. Ainsi, une filière de recrutement a été mise en place pour que les étudiants aient l’opportunité de rejoindre une des trois écoles d’ingénieur (Mines Paris, Chimie Paris, ESPCI) de PSL. À la rentrée 2023, quatre élèves du CPES rejoindront Mines Paris, découvrez leur profil.

Je suis Aurélie Chopard-Lallier et j’effectue actuellement ma troisième année de CPES en filière Mathématiques-Physique. D’origine strasbourgeoise, je désirais après le lycée étudier les sciences, mais sans me spécialiser tout de suite. Le CPES me permettait ainsi de garder une grande ouverture, notamment en 1ère année où nous bénéficiions au lycée Henri IV à la fois de cours pluridisciplinaires en sciences et d’une large palette d’options, dans mon cas de l’allemand et de l’Histoire et Théorie des Arts. Je pense qu’un des grands avantages du CPES est justement de nous donner le temps nécessaire pour faire des choix éclairés et gagner en maturité. J’ai également apprécié l’aspect recherche du CPES, et notamment mon stage au Laboratoire Kastler Brossel en optique quantique. A présent, j’ai
choisi d’étudier à l’Ecole des Mines de Paris pour son approche généraliste du métier d’ingénieur ainsi que pour l’importance accordée aux questions environnementales. Plus généralement, je cherchais une école d’ingénieurs qui inclue une vraie formation aux enjeux sociétaux contemporains. De plus,
étudier aux Mines offre une multitude de possibilités en termes d’ouverture à l’international et de spécialisation, que ce soit par des doubles-diplômes, choix d’options ou césures. Enfin, après avoir vécu pendant trois ans à Paris, je suis ravie de pouvoir profiter durant la suite de mes études de la richesse culturelle de la capitale, ainsi que la vie associative de l’Ecole située au cœur du Quartier latin !

Je m’appelle Lucie Trollé et je suis étudiante dans la filière Sciences expérimentales du CPES. J’hésitais déjà, après le baccalauréat, à faire une classe préparatoire pour intégrer une école d’ingénieurs, mais je n’étais pas encore capable de choisir entre les MPSI, PCSI et BCPST. C’est pourquoi je me suis tournée vers le CPES où la priorité mise sur la pluridisciplinarité m’a convaincue.
En suivant le parcours Sciences expérimentales, j’ai pu garder une grande diversité de matières scientifiques durant mes trois années de licence : Biologie, Chimie, Mathématiques et Physique.
J’ai pu me rendre compte que la Physique est la matière qui me plaît le plus et que j’aimerais continuer d’étudier. Je serai aussi très heureuse de reprendre les maths.
Le CPES m’a permis de me façonner un parcours spécifique et adapté à ma personnalité grâce aux nombreuses options comme Géopolitique du Climat, Histoire des Sciences et Technologies ou encore Mathématiques pour les physiciens. De plus, grâce aux PSL Weeks, Gouvernance et enjeux sanitaires et Sociologie des Technologies, j’ai pu découvrir la sociologie qui m’intéresse beaucoup.
Je suis impatiente d’intégrer l’école des Mines qui est pour moi une opportunité dont je me réjouis. »

Je suis Esther Braconnier et j’effectue ma troisième année de CPES en Mathématiques Approfondies.
Depuis la classe de première, une discipline structure de plus en plus assurément mes études : les mathématiques. Elles sont sources de multiples questionnements qui ont aiguisé ma curiosité en me donnant envie de découvrir toujours plus. Cependant, j’apprécie de combiner leur apprentissage avec celui des sciences sociales, et conserve un goût prononcé pour la littérature. Il me semble que ces approches sont complémentaires, qu’elles offrent ensemble des entrées variées pour observer le monde et mieux comprendre sa complexité. C’est pourquoi j’ai eu la volonté de les investir toutes, au lycée comme ensuite au CPES. J’ai pu, par exemple, suivre au CPES, en plus du socle scientifique très solide, des cours de philosophie, d’économie ou d’Histoire et Théorie des Arts. Le CPES m’a aussi permis de vivre des expériences scientifiques loin de salles de cours telles que des soirées d’observation à l’Observatoire de Meudon, un stage de recherche au CEA (Saclay) ou encore la rédaction d’un mémoire sur la Théorie de Galois, dans le cadre du cours d’algèbre de L3. Cette diversité des approches d’enseignement contribue à la richesse de cette formation : des cours de grande qualité et des projets où les étudiants embrassent des rôles plus actifs. L’Ecole des Mines de Paris étant une école d’ingénieurs généraliste ouverte au dialogue avec un grand nombre de disciplines, elle répond à mon souhait de poursuivre une formation pluridisciplinaire. Il me semble qu’en pratiquant la sociologie, l’économie, ou en s’initiant aux raisonnements et techniques du droit, les ingénieurs sont mieux outillés pour comprendre les grands enjeux actuels, plus imaginatifs pour relever les défis technologiques et plus conscients des effets qu’ils produisent.

Je m’appelle Lise Depinay et je suis étudiante en troisième année du CPES dans la filière Maths- Physique. Depuis le lycée j’ai développé une grande attirance pour les matières scientifiques avec des applications dans les nouvelles technologies. Je me suis aperçue que l’innovation s’accompagne de nombreux défis aux implications économiques, politiques et humaines. C’est pour cela que j’accorde une grande importance aux matières littéraires et socio-humaines, où à mon sens, cette conjugaison de la pluridisciplinarité des sciences et des comportements humains permet l’émergence de visions des plus impactantes. Le CPES m’a donc permis de progresser dans cette interdisciplinarité en suivant des cours d’Études politiques des Sciences et Technologies ainsi que des cours d’Histoire de l’Art par exemple. J’appréciais également la possibilité de continuer en parallèle mon activité sportive au plus haut niveau. Je suis ravie de rester dans la capitale française pour intégrer l’Ecole des Mines, qui a su attirer mon attention en associant excellence académique, ouverture intellectuelle et disciplinaire, et par son rayonnement international. Cette école d’ingénieurs est pour moi une voie royale pour approfondir mes connaissances tout en profitant de la richesse culturelle de la capitale.

Publié le 24 mars 2023

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