Campagne

Rencontre des Alumni de Mines Paris – PSL à…

Mercredi 12 mars, la Fondation Mines Paris a eu le plaisir de réunir les Alumni de Mines Paris – PSL à la résidence de Son Excellence Madame Hélène Duchêne, Ambassadrice de France au Royaume-Uni. Une soirée placée sous le signe du partage et du renforcement des liens entre anciens élèves, ponctuée d’échanges inspirants autour du rôle du réseau et du soutien aux nouvelles générations.

Son Excellence Madame Hélène Duchêne, Ambassadrice de France au Royaume-Uni
Equipe de la Fondation Mines Paris et du Choeur PSL à la Résidence de France

Une visibilité internationale accrue pour Mines Paris – PSL

Au cours de cette soirée, Cédric Denis-Remis (Docteur 07), Vice-président Développement Innovation et Entrepreneuriat de l’Université PSL, a mis en avant la visibilité grandissante de L’Ecole à l’international. Il a rappelé que PSL est la seule institution française à bénéficier du programme High Potential Individuals (HPI), mis en place par le Royaume-Uni. Ce programme permet aux jeunes diplômés d’obtenir un visa de travail pour le Royaume-Uni.

L'importance du réseau des Alumni

Comme l’a souligné Philippe Kavafyan (ICiv P90) : « La visibilité d’une École, c’est aussi son réseau en France et à l’étranger. »
D’où l’importance de cotiser à Mines Paris Alumni afin de garantir la continuité des actions et le développement du réseau international des anciens.

Un appel à la mobilisation pour la Fondation

Marc Fossier (ICM P78), président de la Fondation, a ensuite présenté les actions concrètes menées en faveur de l’égalité des chances, du logement étudiant, de l’entrepreneuriat, de l’innovation et de la rénovation du patrimoine. Il a appelé les Alumni à soutenir ces projets en contribuant à la Fondation, afin de continuer à accompagner les étudiants et jeunes diplômés dans leur parcours.

Un témoignage inspirant

La soirée a été marquée par le témoignage d’Irina Nimerenco (ICiv P21), bénéficiaire du soutien de la Fondation lors de son cursus. Elle a partagé son expérience et l’impact de l’aide qu’elle a reçue :

« La Fondation m’a beaucoup soutenue en m’accordant une bourse de mobilité et un prêt sur l’honneur qui ont permis de couvrir une partie conséquente de mes frais de vie à Oxford. Grâce à cela, j’ai pu me consacrer à mes études sans stress financier et cette année m’a offert de nouvelles opportunités. J’ai ensuite été prise en thèse au département de mathématiques d’Oxford. »

Un témoignage puissant qui illustre concrètement l’importance du soutien de la Fondation dans le parcours des étudiants.

Une soirée placée sous le signe de l’excellence et de la convivialité

La soirée a été ponctuée par la prestation du Chœur PSL entre jazz et gospel, avec Johan Farjot au piano et le célèbre chanteur Hugh Coltman.

Choeur PSL
Marc Fossier, Président de la Fondation Mines Paris
Cédric Denis-Remis, Vice-président Développement Innovation et Entrepreneuriat de l’Université PSL

Retour sur le dîner de Sainte Barbe et le…

Alumni et élèves de Mines Paris – PSL se sont retrouvés mercredi 27 novembre, à l’occasion de la traditionnelle soirée de Sainte Barbe, à la Monnaie de Paris, dans le Salon Guillaume Dupré. Tout un symbole !  En effet, ce somptueux lieu chargé d’histoire a la particularité d’avoir accueilli la toute première promotion d’élèves ingénieurs en 1783, dès la création de l’École Royale des Mines par le Roi Louis XVI, et ce jusqu’en 1794.

Pour la deuxième année consécutive, notre Fondation s’est associée à Mines Paris Alumni pour coorganiser ce moment festif issu de la longue tradition des Mineurs. Au-delà du plaisir de se retrouver et d’échanger entre générations, cette soirée a été l’occasion de tous se mobiliser pour le lancement de l’axe Logement Étudiant, annoncé par Marc Fossier Président de la Fondation, en écho à la stratégie d’augmentation des promotions de l’École.

Des archives de la Maison des Mines, exposées grâce au soutien de la bibliothèque, sont une preuve -s’il en fallait une- de la préoccupation dès 1929, de mettre à disposition des élèves ingénieurs « gîte et couvert à proximité de l’École ». C’est ce même esprit qui anime toujours notre communauté d’aujourd’hui et qu’on a pu ressentir en visionnant un petit film diffusé lors de soirée.   

Nous sommes une des rares écoles d’ingénieurs encore à Paris, et plus que jamais, le logement constitue un élément essentiel de l’attractivité, en plus d’être un facteur d’égalité des chances et de création de liens forts entre promotions.

L’augmentation des promotions ainsi que le souhait d’élargir l’offre de logement à d’autre diplômés que les ingénieurs, nécessite la création d’au moins 100 lits supplémentaires, qui se traduit par un besoin de financement d’au moins 12M€ à réunir en 5 ans, grâce au soutien de nos donateurs. C’est un objectif ambitieux mais réaliste, au vu de l’attachement de tous à l’actuelle Maison des Mines.

La levée de fonds dédiée au Logement Étudiant, moment fort de la soirée, a permis de recueillir 1 019 986 M€ de promesses de dons, avec des montants allant de 5€ à 500 000€ !  Cette large amplitude des montants est l’illustration parfaite que chaque don compte et constitue un signe extrêmement encourageant de l’adhésion de tous à cette nouvelle mission de la Fondation.

Cérémonie de mise à jour du Mur des Donateurs

Mercredi 28 mai, les grands donateurs de la Fondation ont été invités par la Fondation Mines Paris, pour une cérémonie de mise à jour du mur des bienfaiteurs. Situé en bas de l’escalier du musée, le mur des bienfaiteurs affiche le nom de celles et ceux qui soutiennent Mines Paris au travers de la Fondation et ont atteint un cumul de dons d’au moins 20K€. Qui sont-ils ?  Des Alumni bien sûr mais également des parents élèves ou même des amis.

Cette refonte du mur a été l’occasion de repenser les différentes catégories de donateurs, avec des noms de gemmes, pour apporter un brin de poésie, choisis en concertation avec la directrice du musée. Le design a également été repensé : plus moderne mais qui laisse néanmoins toujours transparaître la belle pierre de taille d’origine.

Marc Fossier, Président de la Fondation, Jean-Pierre Clamadieu président du Comité de Campagne, et Anne Laurent, Directrice déléguée de l’École, se sont succédé pour exprimer leur gratitude aux bienfaiteurs et présenter quelques éléments de la stratégie de la Fondation et de l’École.  

Après une visite privée du musée, par Eloïse Gaillou directrice du musée et Romain Bolzoni, directeur adjoint, les participants ont été invités à prendre place autour des magnifiques tables dressées au cœur du musée, pour un dîner inédit. La décoration très minérale sur les tables, et le cadre naturel du musée dans la lumière du soleil couchant ont créé une atmosphère chaleureuse et magique. Le repas concocté par le Chef Mathias Rouveure – Homemade Lab – a été très apprécié par la cinquantaine de convives.

SI le mur des bienfaiteurs symbolise l’expression de la gratitude de l’École vis-à-vis de ses donateurs, il joue également un rôle incitatif pour des nouveaux donateurs. Aujourd’hui on retrouve une centaine de noms sur ce mur, pour une population d’environ 17 000 Alumni de l’École. L’originalité de ce mur, est qu’il a été conçu pour être modulable et recevoir de nombreux ajouts. Alors si vous êtes tenté, on vous attend 😊

Pourquoi je donne ? Interview de François Mansour (ICiv…

Comment et pourquoi avez-vous décidé de devenir ingénieur et d’intégrer l’École des Mines ?
Depuis mon enfance à Beyrouth, j’ai baigné dans l’ambiance des chantiers et des usines de mon quartier où on laissait librement entrer les enfants à l’époque. Mon père était ingénieur civil, architecte et maître d’œuvre et d’ouvrage et je fréquentais ses chantiers. De nombreuses petites usines occupaient les sous-sols des immeubles de notre quartier, et j’y ai passé pas mal de temps, et y ai travaillé dans mon adolescence.
Donc devenir ingénieur était tout naturel. Après l’X, la meilleure formation pour devenir Ingénieur dans l’industrie est l’Ecole des Mines, c’est évident !

Quel a été votre parcours à l’École ?
C’est mon père qui m’a conseillé le Génie Chimique, mais je dois dire que la Mécanique des Fluides et la Chimie étaient les matières où je me sentais vraiment à l’aise. C’est le Génie des Procédé qui m’a le plus plu. L’impact du travail de l’ingénieur dans cette discipline est vertigineux. Imaginez des process pétroliers et pétrochimiques impliquant des millions de tonnes de produits…

Une fois diplômé, quelle(s) fonction(s) avez-vous occupé ? Quelle a été votre trajectoire de vie ?
Après mon stage de fin d’études chez Technip, j’y ai intégré le service Process. En 1980, c’était encore l’époque des chocs pétroliers. J’ai développé les programmes de simulation des unités de distillation, en particulier en vue de la réduction des consommations d’énergie des raffineries. J’ai découvert les raffineries pendant les opérations de mise en service des unités construites par Technip aux quatre coins de la France et en Allemagne. C’est là que j’ai réalisé que ce que j’aimais vraiment, ce sont les usines. J’ai donc quitté Technip pour la Shell comme ingénieur de raffinage. J’ai travaillé dans la raffinerie de Reichstett et celle de Petit-Couronne. A la fin des années 80, le raffinage entrait dans la crise de la surcapacité en Europe. Je fus alors contacté par Sanofi qui recherchait des ingénieurs pour dynamiser les usines pharmaceutiques nouvellement intégrées au groupe. Sanofi m’a confié la direction de l’usine de Notre Dame de Bondeville qui fabriquait les principes actifs et les médicaments injectables de haute valeur ajoutée du groupe.
Puis, le groupe américain Becton Dickinson m’a proposé de prendre la Direction Industrielle de la division des systèmes pharmaceutiques dont le centre de décision mondial est implanté dans la région grenobloise. En plus de mes responsabilités industrielles, j’ai dirigé des projets stratégiques pour la croissance de cette division. C’est ainsi qu’est né mon goût pour la Recherche et Développement, et j’ai donc pris la responsabilité de cette activité, accompagnant la forte croissance mondiale de la division.

Quels acquis vous ont servi dans votre carrière ?
J’ai largement utilisé les acquis technologiques tout au long de mon parcours. Mais la formation générale, en Logistique, Droit du Travail, Comptabilité Générale, fut cruciale pour mes fonctions de direction d’usine et de direction industrielle.

Vous vous êtes engagés plusieurs fois auprès de la Fondation, quelles étaient vos motivations ? Quelle place occupe le give-back dans votre démarche ?
Pour moi, l’éducation est la plus importante responsabilité d’une société. Ce n’est pas une question de give-back, c’est une conviction profonde que la priorité des priorités est de donner la meilleure formation pour nos jeunes. Ouvrir notre école aux doctorants est une initiative formidable. Il faut aider nos jeunes à passer ce cap difficile de leur formation supérieure et leur donner les moyens de s’y consacrer à plein.
La faillite économique qui frappe le Liban depuis fin 2019 est une catastrophe pour la société libanaise. Les familles finançaient les études de leurs enfants avec leurs économies déposées dans les banques. Les banques ont fait faillite et toutes les économies se sont évaporées. Il est donc essentiel d’apporter une aide aux étudiants libanais et à tous les étudiants étrangers issus de pays en difficulté. Notre Fondation nous permet de le faire dans les meilleures conditions. La soutenir pour moi est la moindre des choses.

Une soirée à Londres réussie !

Mercredi 13 mars, nous avons eu le plaisir de réunir les Alumni Mines Paris UK, au cours d’une soirée, organisée en partenariat avec l’IHEIE – Institut des Hautes Études pour l’Innovation et l’Entrepreneuriat, à l’Institut français de Londres qui nous a accueillis dans ses magnifiques salons classés.
Merci à Madame l’Ambassadrice Hélène Duchêne de nous avoir honorés de sa présence et à Cédric Denis-Rémis, Vice-Président Développement de l’Université PSL qui a rappelé que l’excellent classement de PSL permet à ses étudiants de travailler sans visa au Royaume-Uni, grâce au programme «high-potential individuals» (d’une durée de deux ans pour les titulaires d’une licence ou d’un master et de trois ans pour les docteurs).
Bravo au Chœur PSL et à ses brillants étudiants qui avec leurs différents parcours d’études symbolisent l’excellence et la diversité de PSL. Dirigés par Johan Farjot au piano, ils nous ont transportés avec un répertoire éclectique, de Haydn à Karol Beffa (présent à la soirée), en passant par le jazz avec l’incroyable voix de Hugh Coltman.
Merci à Thierry Cheval, ICiv 86, Managing Director & Chairman de l’Oréal UK & Ireland, pour son partage d’expérience notamment sur les questions d’innovation, sous le format d’un dialogue avec Matthieu Ruatti.
Nous avons aussi parlé de mobilisation du réseau : Laurent Debenedetti au nom de Mines Paris Alumni a rappelé l’importance de la cotisation et Jean-Francois David, notre délégué général a présenté le rôle de la Fondation pour accompagner le développement de Mines Paris et promouvoir l’égalité des chances.

Retour sur l’année 2023 de TTI.5

Afin de garantir son rayonnement et dans l’alignement des objectifs qu’il s’est fixés, The Transition Institute 1.5 (TTI.5) a proposé une programmation riche en événements et moments d’échange en 2023.

Au mois de mai, l’institut a ainsi organisé son premier Forum annuel dédié aux « Enjeux sécuritaires des changements climatiques », une journée de présentation de travaux de recherche de différents spécialistes reconnus. À cette occasion, le premier Prix de la Controverse environnementale destiné aux élèves du Cycle ingénieur civil a été remis (lien).  Le premier workshop TTI.5 a également été organisé en 2023.

Au mois de novembre, The Transition Institute 1.5 a coorganisé avec le CMA Mines Paris – PSL, et en partenariat avec l’ETSAP, une école d’automne dédiée à des doctorants internationaux sur le Campus Pierre Laffitte de l’École des Mines de Paris à Sophia Antipolis : « The International Autumn School on Prospective Modeling and Climate Change: Energy and Water Issues ». Les 30 participants ont pu suivre des conférences sur la modélisation prospective et aborder sous l’angle du changement climatique les défis relatifs aux liens entre eau et énergie. Des ateliers parallèles ont été proposés aux participants qui leur ont permis soit de se familiarisation avec un modèle de prospective énergétique développé au sein du CMA Mines Paris – PSL, le modèles TIMES, soit de se perfectionner en communication scientifique. Un événement qui a permis de rassembler des doctorants et de jeunes professionnels de plus de 20 nationalités différentes, une vraie réussite pour TTI.5.

 

Au mois de décembre, The Transition Institute 1.5 était présent à la COP 28 à Dubaï, partageant un stand dans la Blue Zone avec la Chaire Modélisation Prospective au service du Développement Durable.

Tous les deux mois, The Transition Institute 1.5 tient son webinaire public, qui propose une vision holistique interdisciplinaire pour éclairer les enjeux associés à la question complexe et systémique de la transition : « Hydrogène – Énergie », « Transition écologique dans le secteur du bâtiment », « Prospective et approches de longs termes des changements climatiques », « Villes durables », « Santé et climat : une liaison dangereuse ? » et « Retour sur la matérialité de la transition ».

Régulièrement, les travaux de recherche, les réflexions des enseignants-chercheurs, des doctorants sont mis en valeur grâce à la publication de notes d’éclairages, des working papers, des synthèses, relayés sur le site internet de The Transition Institute 1.5.

Après deux d’existence, The Transition Institute 1.5 devient ainsi un acteur de la transmission des savoirs au sein de Mines Paris et plus largement de l’Université PSL, une idée chère à Nadia Maïzi, directrice de l’institut : « Dans un contexte où il est impératif de placer l’adaptation et l’atténuation au cœur des préoccupations communes, élaborer une vision scientifique de la transition vers un monde bas carbone demande une collaboration avec l’ensemble des parties prenantes de la société, prenant en compte les contraintes sociales, politiques, économiques et techniques. Le partage du savoir et de l’état de la recherche est donc indispensable et constitue l’un des piliers de l’Institut dont la vocation est de devenir un des lieux incontournables de réflexion pour réaliser le design d’une véritable transition. »

Pour rappel, dans le cadre du parcours doctoral, l’Institut finance des thèses interdisciplinaires, dirigées conjointement par des chercheurs issus de départements différents. De plus, les doctorants de Mines Paris ont la possibilité de solliciter la labellisation de leur thèse, intégrant ainsi le parcours doctoral TTI.5 et devenant partie prenante de la communauté TTI.5.

TTI.5 en quelques chiffres :

  • 4 Axes de recherche : Le Design de la transition, Une Planète électrique ?, La Planète inclusive, La Planète comme enjeu d’influence
  • 11 Doctorants financés TTI.5
  • 35 Doctorants labellisés
  • 29 élèves en Cycle Ingénieur civil inscrits au parcours académique
  • 1 Post-doctorant financé TTI.5

Pour en savoir plus sur TTI.5

Retour sur le Hackathon Zéro VSS

Penser une École au féminin
Les écoles d’ingénieur·e·s se sont ouvertes aux femmes dans les années 1970, voire avant pour certaines d’entre elles, et, force est de constater que contrairement à la médecine, ou aux écoles de commerce, et, à l’exception notoire des écoles d’agronomie, les femmes restent largement sous-représentées dans les effectifs des élèves de ces écoles, alors que les entreprises souhaitent recruter plus de femmes.
Que faire pour y remédier ?

Sous l’impulsion du Président de campagne, un groupe de travail mène une réflexion, sur la féminisation des écoles d’ingénieur·e·s et plus largement sur l’égalité professionnelle. Cette contribution s’inscrit dans la démarche de l’École des Mines de Paris, qui a intégré un « chantier parité » dans sa stratégie.

Le 20 janvier 2024, Mines Paris – PSL a passé une nouvelle étape dans la réalisation de ce chantier, en organisant le Hackathon Zéro VSS. Cette journée de co-design plaçait les étudiant·e·s de tous les sites et de tous les cycles de formation au cœur de la réflexion et de l’action. Neuf groupes ont travaillé toute la journée pour prototyper des supports pédagogiques de communication, destinés à lutter contre les Violences Sexistes et Sexuelles. L’École a fait appel à sept expert·e·s qui ont apporté leur savoir-faire et leur technique, tant sur le fond que sur la forme, dans la conception des supports, afin d’accompagner les étudiant·e·s dans leur réflexion.

A l’issue de la journée, les étudiant·e·s ont présenté en jury le fruit de leur travail. Trois projets ont été récompensés avec pour objectif une mise en œuvre prochaine. Leur réalisation sera portée par les étudiant·e·s volontaires, la Direction de l’Enseignement et les professionnels ad hoc.

Avec près de 80 étudiant·e·s et Alumni, cette journée de collaboration est un signal positif quant à leur engagement dans les transformations sociétales.

Les bourses de mobilité, un levier vers l’international pour…

Irina Nimerenco, élève en césure, Ingénieure civile promotion P21

Après avoir étudié en classe préparatoire au Lycée Chateaubriand à Rennes, j’ai été admise aux Mines de Paris dans la promotion 2021. Depuis, je me projette vers une carrière d’ingénieur de recherche en mathématiques appliquées. Les deux premières années aux Mines de Paris m’ont offert une première formation dans ce domaine, mais pour une carrière en recherche il me semblait important de me consacrer pleinement aux mathématiques pour une période plus prolongée, afin de me spécialiser avant de me diriger vers le monde professionnel. Il me semblait également très enrichissant de faire une partie de mes études dans le système anglo-saxon.

Pour ces raisons, j’ai choisi de faire le Master de Modélisation Mathématique et Calcul Scientifique de l’Université d’Oxford durant ma césure. Ce master correspondait à toutes mes attentes à la fois pour son excellence académique, le suivi personnalisé et sa complémentarité avec la formation suivie à l’École des Mines. Il me permet notamment de compléter ma formation en analyse numérique et offre un bagage important de connaissances sur la modélisation et l’étude des systèmes dynamiques non-linéaires ainsi que les méthodes numériques associées, qui sont des outils essentiels dans les domaines d’applications comme la mécanique et le contrôle, les biotechnologies et la finance quantitative.

Étant donné les frais d’inscription et le coût de la vie à Oxford, il aurait été difficile de réaliser ce projet sans l’appui de la Fondation. Je tiens donc à remercier chaleureusement la Fondation pour la bourse de mobilité qu’elle m’a accordée qui me permet de me dédier sereinement à mes études cette année.

Le campus mythique d’Oxford

Retour sur l’International Autumn School

Du 6 au 11 novembre 2023, The Transition Institute 1.5 et le CMA Mines Paris – PSL (en partenariat avec l’ETSAP) ont organisé l’International Autumn School on « Prospective Modeling and Climate change: Energy and Water issues ».

Les 32 participants (doctorants, chercheurs et professionnels) ont pu suivre des conférences en modélisation prospective du système énergétique, sous l’angle des enjeux du changement climatique et des défis relatifs aux liens entre eau et énergie.

Également, deux ateliers parallèles ont été proposés. Le premier était dédié à la présentation de la famille de modèles TIMES. Le second à une formation à la communication scientifique.

En tout, The Transition Institute 1.5 et le CMA ont accueilli 19 intervenants et remis 31 certifications aux participants, validant leur semaine de formation.

Le sixième jour, l’ensemble des participants ont pu découvrir le Musée océanographique de Monaco, puis du centre historique de la ville de Nice avec une visite guidée concentrée sur la problématique de la ressource en eau. Un moment d’échange et de partage pour conclure merveilleusement cette riche semaine d’Autumn School.

Cet événement a permis de rassembler près de 20 nationalités différentes sur le Campus de l’École des Mines de Paris à Sophia Antipolis. Une preuve supplémentaire de l’attractivité des Mines.