Développement durable

Retour sur l’année 2023 de TTI.5

Afin de garantir son rayonnement et dans l’alignement des objectifs qu’il s’est fixés, The Transition Institute 1.5 (TTI.5) a proposé une programmation riche en événements et moments d’échange en 2023.

Au mois de mai, l’institut a ainsi organisé son premier Forum annuel dédié aux « Enjeux sécuritaires des changements climatiques », une journée de présentation de travaux de recherche de différents spécialistes reconnus. À cette occasion, le premier Prix de la Controverse environnementale destiné aux élèves du Cycle ingénieur civil a été remis (lien).  Le premier workshop TTI.5 a également été organisé en 2023.

Au mois de novembre, The Transition Institute 1.5 a coorganisé avec le CMA Mines Paris – PSL, et en partenariat avec l’ETSAP, une école d’automne dédiée à des doctorants internationaux sur le Campus Pierre Laffitte de l’École des Mines de Paris à Sophia Antipolis : « The International Autumn School on Prospective Modeling and Climate Change: Energy and Water Issues ». Les 30 participants ont pu suivre des conférences sur la modélisation prospective et aborder sous l’angle du changement climatique les défis relatifs aux liens entre eau et énergie. Des ateliers parallèles ont été proposés aux participants qui leur ont permis soit de se familiarisation avec un modèle de prospective énergétique développé au sein du CMA Mines Paris – PSL, le modèles TIMES, soit de se perfectionner en communication scientifique. Un événement qui a permis de rassembler des doctorants et de jeunes professionnels de plus de 20 nationalités différentes, une vraie réussite pour TTI.5.

 

Au mois de décembre, The Transition Institute 1.5 était présent à la COP 28 à Dubaï, partageant un stand dans la Blue Zone avec la Chaire Modélisation Prospective au service du Développement Durable.

Tous les deux mois, The Transition Institute 1.5 tient son webinaire public, qui propose une vision holistique interdisciplinaire pour éclairer les enjeux associés à la question complexe et systémique de la transition : « Hydrogène – Énergie », « Transition écologique dans le secteur du bâtiment », « Prospective et approches de longs termes des changements climatiques », « Villes durables », « Santé et climat : une liaison dangereuse ? » et « Retour sur la matérialité de la transition ».

Régulièrement, les travaux de recherche, les réflexions des enseignants-chercheurs, des doctorants sont mis en valeur grâce à la publication de notes d’éclairages, des working papers, des synthèses, relayés sur le site internet de The Transition Institute 1.5.

Après deux d’existence, The Transition Institute 1.5 devient ainsi un acteur de la transmission des savoirs au sein de Mines Paris et plus largement de l’Université PSL, une idée chère à Nadia Maïzi, directrice de l’institut : « Dans un contexte où il est impératif de placer l’adaptation et l’atténuation au cœur des préoccupations communes, élaborer une vision scientifique de la transition vers un monde bas carbone demande une collaboration avec l’ensemble des parties prenantes de la société, prenant en compte les contraintes sociales, politiques, économiques et techniques. Le partage du savoir et de l’état de la recherche est donc indispensable et constitue l’un des piliers de l’Institut dont la vocation est de devenir un des lieux incontournables de réflexion pour réaliser le design d’une véritable transition. »

Pour rappel, dans le cadre du parcours doctoral, l’Institut finance des thèses interdisciplinaires, dirigées conjointement par des chercheurs issus de départements différents. De plus, les doctorants de Mines Paris ont la possibilité de solliciter la labellisation de leur thèse, intégrant ainsi le parcours doctoral TTI.5 et devenant partie prenante de la communauté TTI.5.

TTI.5 en quelques chiffres :

  • 4 Axes de recherche : Le Design de la transition, Une Planète électrique ?, La Planète inclusive, La Planète comme enjeu d’influence
  • 11 Doctorants financés TTI.5
  • 35 Doctorants labellisés
  • 29 élèves en Cycle Ingénieur civil inscrits au parcours académique
  • 1 Post-doctorant financé TTI.5

Pour en savoir plus sur TTI.5

Des nouvelles de la Bici de Pachamama

Ce texte a été envoyé à l’équipe de la Fondation Mines Paris par Agathe et Philippine. Nous vous restituons leur témoignage, vibrant des émotions de leurs découvertes.

Cela fait maintenant 5 mois que nous pédalons en Amérique du Sud pour aller à la rencontre des acteurs de l’agroécologie 🚴🏻‍♀️🌱 

Dans un premier temps, les 1000km parcourus en 1 mois en Bolivie nous ont permis de découvrir la culture Bolivienne, Indigène et Andine. Ce fut nos premières découvertes de la région et nos premières sensations à vélo, avec un début à 4000m d’altitude 🚲

Nous avons poursuivi avec 2 mois en Argentine. On y a découvert une tout autre culture ! Nous avons découvert les régions de Jujuy et Salta au Nord, puis celles de Cordoba et Mendoza. Nous avons retrouvé peu à peu la végétation et la faune, qui étaient moins présentes en Bolivie en raison de son climat très aride. 

Puis nous avons passé la frontière Argentine-Chili. Il s’agit du 3ème et dernier pays que nous découvrirons. Après avoir longé la côte du Pacifique à partir de Valparaiso, nous avons rejoint le début de la Patagonie. Jusqu’à la fin de notre périple, nous allons faire plusieurs aller-retours entre le Chili et l’Argentine pour découvrir les nombreux endroits phares de la Patagonie. 

Nous avons pédalé dans les endroits les plus beaux et uniques au monde : route des 7 lacs à Bariloche, Pucón, l’île de Chiloé, la route 7 également appelée la « Carretera Austral », jusqu’à Puerto Nalates, où nous sommes actuellement ! 

Depuis nos premiers coups de pédale en septembre, nous avons parcouru presque 6000km à vélo et récolté 3000 euros pour la transition agricole en France ! Nous vous partagerons d’ailleurs le(s) projet(s) soutenu(s) à notre retour 🌱

Sur la route, nous avons rencontré près d’une trentaine d’acteurs dans l’agroécologie (agriculteurs, associations, ONG, universités et professeurs, centres de recherche, entrepreneurs). Toutes ces rencontres ont été l’occasion de renforcer notre connaissance et notre compréhension concernant les pratiques agroécologiques en Amérique du Sud, qui nous permettront de construire notre fresque de l’agroécologie à notre retour 🌾

Nous vivons chaque instant de manière intense, en profitant de chaque opportunité, nous enrichissant de chaque rencontre, nous émerveillant devant chaque paysage que nous avons le temps d’admirer sur nos vélos 🚴🏻‍♀️ Nous apprenons également à nous connaître dans des situations d’efforts sportifs, d’inconfort parfois mais surtout de dépassement de soi ! C’est une expérience à tous points de vue exceptionnelle, qui nous fait grandir chaque jour. N’ayant pas eu de problèmes majeurs avec nos vélos, nous avons jusqu’à aujourd’hui d’autant plus apprécié être des cyclovoyageuses en Amérique du Sud. On se considère sacrément chanceuses ! 🤩

Il nous reste encore près de 800km jusqu’à notre objectif, à savoir Ushuaia, le bout du monde 🌎

Nous vivons une incroyable aventure, avant tout humaine et sportive, qui n’aurait jamais été possible sans votre soutien et vos encouragements ! 🫶🏻

À plus sur la route 😉🚴🏻‍♀️

Philippine et Agathe 
La Bici de Pachamama 🚴🏻‍♀️🌾

Visioconférence avec Pierrick Dartois

La Fondation vous invite
à revoir la visioconférence sur le thème
 
Couvrir nos besoins énergétiques : 2050 se prépare aujourd’hui
Par Pierrick Dartois, Ingénieur du Corps des Mines
 
Discussion animée par Marc Fossier (ICM 78)
Pierrick Dartois est Ingénieur de l’Ecole Polytechnique et Ingénieur du Corps des Mines de Paris.
En 2023, Marie Suderie et lui publient Couvrir nos besoins énergétiques : 2050 se prépare aujourd’hui, travail issu de leur recherche pendant leur formation du Corps. Cet ouvrage propose un tableau prospectif complet des mix énergétiques possibles à l’horizon 2050 et illustre la pertinence économique d’un mix électrique qui repose sur un développement ambitieux, tant du nucléaire que des énergies renouvelables.
L’étude présente, scénarios à l’appui, l’ampleur des défis à relever pour être au rendez-vous de la transition énergétique et de la neutralité carbone.
 
Ce livre a été publié à La Fabrique de l’Industrie.

Retour sur l’International Autumn School

Du 6 au 11 novembre 2023, The Transition Institute 1.5 et le CMA Mines Paris – PSL (en partenariat avec l’ETSAP) ont organisé l’International Autumn School on « Prospective Modeling and Climate change: Energy and Water issues ».

Les 32 participants (doctorants, chercheurs et professionnels) ont pu suivre des conférences en modélisation prospective du système énergétique, sous l’angle des enjeux du changement climatique et des défis relatifs aux liens entre eau et énergie.

Également, deux ateliers parallèles ont été proposés. Le premier était dédié à la présentation de la famille de modèles TIMES. Le second à une formation à la communication scientifique.

En tout, The Transition Institute 1.5 et le CMA ont accueilli 19 intervenants et remis 31 certifications aux participants, validant leur semaine de formation.

Le sixième jour, l’ensemble des participants ont pu découvrir le Musée océanographique de Monaco, puis du centre historique de la ville de Nice avec une visite guidée concentrée sur la problématique de la ressource en eau. Un moment d’échange et de partage pour conclure merveilleusement cette riche semaine d’Autumn School.

Cet événement a permis de rassembler près de 20 nationalités différentes sur le Campus de l’École des Mines de Paris à Sophia Antipolis. Une preuve supplémentaire de l’attractivité des Mines.

Visioconférence avec Franck Aggeri

La Fondation vous invite à
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L’Innovation, mais pour quoi faire ?
Essai sur un mythe économique, social et managérial
Par Franck Aggeri, Professeur à Mines Paris – PSL

Franck Aggeri

Professeur de management à Mines Paris – PSL et chercheur au CGS-i3, UMR CNRS 9217, il est co-directeur de la chaire Mines Urbainesresponsable de la formation doctorale en sciences de gestion à Mines Paris et codirecteur de l’école doctorale SDOSE. Ses recherches et ses enseignements portent sur l’instrumentation de gestion, la RSE, la transition bas carbone et l’économie circulaire. Il est membre du comité de rédaction de la revue française de gestion et chroniqueur sur le management et l’entreprise pour Alternatives Economiques. Il a publié en 2023 deux ouvrages : L’innovation, mais pour quoi faire ? Essai sur un mythe économique, social et managérial aux éditions du Seuil et L’économie circulaire (avec Rémi Beulque et Helen Micheaux) aux éditions La Découverte, collection Repères.

C’est l’heure du départ pour la Bici de Pachamama

Nous sommes Agathe et Philippine, deux étudiantes du Master Management de la Technologie et de l’Innovation, porté par Mines Paris et Dauphine, composantes de PSL, et nous partons en septembre pour sillonner l’Amérique du Sud à vélo pendant 6 mois. 

De la Bolivie à la Patagonie, nous prévoyons de pédaler environ 7 000 kilomètres pour aller à la rencontre des acteurs de l’agroécologie. Qu’il s’agisse d’agriculteurs, d’associations, d’universités, ou d’institutions publiques, nous allons recueillir les pratiques et histoires de chacun d’entre eux pour construire notre propre fresque de l’agroécologie une fois de retour en France.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de notre projet de fin d’études du MTI, pour lequel nous avons créé une association : La Bici de Pachamama !

À travers les kilomètres parcourus à vélo, nous souhaitons mettre en place un compteur kilométrique à impact : 

Pour 2km parcourus, nous reverserons 1€ à une ou plusieurs associations engagées pour la transition agricole et environnementale en France.

N’hésitez pas à suivre nos aventures sur nos réseaux sociaux :

Vous trouverez également des articles qui ont déjà été rédigés à notre sujet sur le site de Dauphine et sur le site du petitjournal.com.

CordillerICE : une collaboration inter-écoles pour l’environnement

Le projet CordillerICE est né de la volonté de quatre élèves (Domitille, Maud, Gaston et Emma) d’étudier et sensibiliser aux effets du dérèglement climatique sur les glaciers des Andes et les conséquences diverses de leur fonte sur les populations, la biodiversité et l’environnement. Tous issus de grandes écoles, dont Mines Paris, ils ont l’ambition de remonter les Andes, de la Patagonie à la Cordillère blanche entre janvier et juillet 2023 en liant 3 thématiques qui leur sont chères :

  • Explorer à travers des expéditions sportives et partir à la découverte d’écosystèmes majestueux et mystérieux.
  • Étudier le panorama des glaciers d’Amérique latin et leurs écosystèmes et approfondir leurs connaissances sur les glaciers
  • Sensibiliser un large public aux problématiques soulevées et alerter sur l’équilibre fragile entre nature et société

Pour les soutenir dans leur travail d’étude, les élèves peuvent compter sur le soutien de scientifiques sud-américains, dans 6 grandes universités du Chili, d’Argentine, de Bolivie et du Pérou ayant une grande expertise sur la relation des glaciers andins à leur environnement.

Pour toucher le public le plus large possible, plusieurs moyens sont déployés avec une communication sur les réseaux sociaux pendant l’expédition, la réalisation d’un film documentaire et la collaboration avec des écoles primaires pour sensibiliser les plus jeunes.

Découvrez toutes les actualités du projet sur le site web :

Victor, un robot sous-marin à la découverte de la…

L’exploration sous-marine soumet les équipements à rude épreuve et la collecte des données est rendue difficile par les conditions d’exploitation (pression importante, luminosité réduite par la turbidité, propagation limitée des signaux, positionnement approximatif). Pourtant, la préservation des mers et des océans nécessite de déployer à grande échelle des équipements de mesure de petites dimensions, aisés à mettre en œuvre et à un coût maîtrisé. Ces équipements sont, à ce jour, peu disponibles et ont des performances insuffisantes. De fait, les écosystèmes des fonds marins sont encore peu connus et mal recensés.

Dans ce cadre, le projet d’ingénierie UNDERWATER est une introduction à « l’ingénierie bleue », ingénierie destinée à répondre aux enjeux actuels d’exploration et de préservation des ressources et de la biodiversité marines. La France, responsable du deuxième domaine maritime au monde (plus de 10 millions de km2), a un rôle majeur à jouer dans le développement de cette nouvelle filière d’innovation.

En 2022, la Fondation Mines Paris a financé à hauteur de 25 k€ ce nouveau cours du Cycle Ingénieur civil, porté par le Centre de recherche sur les Risques et les Crises (CRC). Cette aide a permis l’acquisition des équipements nécessaires au développement d’un robot sous-marin, un ROV (Remotely Operated Vehicle) filoguidé et donc téléopéré depuis la surface. Baptisé Victor, ce ROV peut atteindre 300 mètres de profondeur et dispose de tout l’équipement nécessaire pour acquérir et transmettre de la donnée (caméras HD, sonar, capteurs de température et de pression, altimètre…). Entièrement développé avec des technologies open source, il est aisément transformable par le recours, entres autres, à l’impression 3D.

Victor est déployé principalement dans le cadre du projet d’ingénierie UNDERWATER, mais est aussi utilisé dans le cadre du Mastère Spécialisé du CRC Expert en prévention des risques et gestion des crises dans l’industrie pour les études de Sûreté de Fonctionnement.

UNDERWATER permet aux élèves d’acquérir, au cours du trimestre, des compétences en robotique sous-marine, en se confrontant aux contraintes inhérentes du milieu (pression, humidité, luminosité, turbulence…) et des compétences dans la collecte et le traitement de données à des fins de reconstitution de scènes en 3D.

Au terme du projet, les élèves auront à démontrer les performances de leur machine auprès de gestionnaire d’espaces marins. À cette fin, une convention a été signée avec l’Office Français de la Biodiversité, pour le périmètre du Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate. Le projet pédagogique est aussi accompagné par les experts en robotique sous-marine de l’IFREMER à Toulon.

Visioconférence avec Alan Parte

La Fondation vous invite
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Projet EMILI : l’ouverture potentielle d’une mine de lithium en France
par Alan Parte (ICiv 02),
Vice-Président du Projet Lithium chez Imerys
 
Discussion animée par Damien Goetz (ICiv 86 / Doc 00), professeur à l’Ecole des Mines de Paris

Alan Parte (ICiv 02)
Diplômé de Mines Paris – PSL en 2006 et de l’INSEAD en 2009, Alan a commencé sa carrière dans le conseil en gestion chez McKinsey & Company à Paris, en particulier sur les thématiques de stratégie d’entreprise et de gestion de projets pour le secteur industriel. Il rejoint en 2012 Imerys en tant que manager stratégie et développement dans le département Minéraux Réfractaires, composant de la branche Matériaux & Solutions Haute Température. En 2016, Alan devient directeur des opérations pour l’andalousite dans le département des Aluminates avant d’être nommé directeur des achats de la branche Abrasifs, Réfractaires et Construction en 2019.
Début 2021, il est nommé Vice-Président des Projets Lithium chez Imerys.

Damien Goetz (ICiv 86 / Doc 00)
Professeur à l’Ecole des Mines de Paris, responsable de l’option Sol et Sous-sol (Professeur à l’EMINES, Maroc, responsable de l’option Mining).
Chercheur au centre de Géosciences de Mines Paris. Spécialiste des ressources minérales (enjeux ressources minérales pour la transition énergétique, évaluation et optimisation technique et économique de projets miniers)
Ancien directeur adjoint de Mines Paris en charge de la recherche, et ancien directeur de l’institut Carnot MINES (2012-2016).
Titulaire de la chaire de mécénat Minaumet, avec Prony Resources New Caledonia.