Le projet CordillerICEest né de la volonté de quatre élèves (Domitille, Maud, Gaston et Emma) d’étudier et sensibiliser aux effets du dérèglement climatique sur les glaciers des Andes et les conséquences diverses de leur fonte sur les populations, la biodiversité et l’environnement. Tous issus de grandes écoles, dont Mines Paris, ils ont l’ambition de remonter les Andes, de la Patagonie à la Cordillère blanche entre janvier et juillet 2023 en liant 3 thématiques qui leur sont chères :
Explorer à travers des expéditions sportives et partir à la découverte d’écosystèmes majestueux et mystérieux.
Étudier le panorama des glaciers d’Amérique latin et leurs écosystèmes et approfondir leurs connaissances sur les glaciers
Sensibiliser un large public aux problématiques soulevées et alerter sur l’équilibre fragile entre nature et société
Pour les soutenir dans leur travail d’étude, les élèves peuvent compter sur le soutien de scientifiques sud-américains, dans 6 grandes universités du Chili, d’Argentine, de Bolivie et du Pérou ayant une grande expertise sur la relation des glaciers andins à leur environnement.
Pour toucher le public le plus large possible, plusieurs moyens sont déployés avec une communication sur les réseaux sociaux pendant l’expédition, la réalisation d’un film documentaire et la collaboration avec des écoles primaires pour sensibiliser les plus jeunes.
Découvrez toutes les actualités du projet sur le site web :
L’exploration sous-marine soumet les équipements à rude épreuve et la collecte des données est rendue difficile par les conditions d’exploitation (pression importante, luminosité réduite par la turbidité, propagation limitée des signaux, positionnement approximatif). Pourtant, la préservation des mers et des océans nécessite de déployer à grande échelle des équipements de mesure de petites dimensions, aisés à mettre en œuvre et à un coût maîtrisé. Ces équipements sont, à ce jour, peu disponibles et ont des performances insuffisantes. De fait, les écosystèmes des fonds marins sont encore peu connus et mal recensés.
Dans ce cadre, le projet d’ingénierie UNDERWATER est une introduction à « l’ingénierie bleue », ingénierie destinée à répondre aux enjeux actuels d’exploration et de préservation des ressources et de la biodiversité marines. La France, responsable du deuxième domaine maritime au monde (plus de 10 millions de km2), a un rôle majeur à jouer dans le développement de cette nouvelle filière d’innovation.
En 2022, la Fondation Mines Paris a financé à hauteur de 25 k€ ce nouveau cours du Cycle Ingénieur civil, porté par le Centre de recherche sur les Risques et les Crises (CRC). Cette aide a permis l’acquisition des équipements nécessaires au développement d’un robot sous-marin, un ROV (Remotely Operated Vehicle) filoguidé et donc téléopéré depuis la surface. Baptisé Victor, ce ROV peut atteindre 300 mètres de profondeur et dispose de tout l’équipement nécessaire pour acquérir et transmettre de la donnée (caméras HD, sonar, capteurs de température et de pression, altimètre…). Entièrement développé avec des technologies open source, il est aisément transformable par le recours, entres autres, à l’impression 3D.
Victor est déployé principalement dans le cadre du projet d’ingénierie UNDERWATER, mais est aussi utilisé dans le cadre du Mastère Spécialisé du CRC Expert en prévention des risques et gestion des crises dans l’industrie pour les études de Sûreté de Fonctionnement.
UNDERWATER permet aux élèves d’acquérir, au cours du trimestre, des compétences en robotique sous-marine, en se confrontant aux contraintes inhérentes du milieu (pression, humidité, luminosité, turbulence…) et des compétences dans la collecte et le traitement de données à des fins de reconstitution de scènes en 3D.
Au terme du projet, les élèves auront à démontrer les performances de leur machine auprès de gestionnaire d’espaces marins. À cette fin, une convention a été signée avec l’Office Français de la Biodiversité, pour le périmètre du Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate. Le projet pédagogique est aussi accompagné par les experts en robotique sous-marine de l’IFREMER à Toulon.
Peux-tu te présenter ? Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Mines Paris – PSL ?
Je m’appelle Shuyu Ding, je viens de Chine et je suis actuellement en troisième année à Mines Paris – PSL dans l’option Machines & Énergie.
Après avoir terminé ma licence en Chine, j’ai décidé de partir à l’étranger pour continuer ma formation. Parmi toutes les Grandes Écoles très prestigieuses, Mines Paris – PSL a attiré mon attention car elle propose des cours très variés, des projets et des opportunités de stage à ses élèves. J’ai toujours voulu poursuivre une carrière d’ingénieur et en entrant à l’École des Mines de Paris, je pouvais atteindre mon objectif.
Une fois que tu auras ton diplôme, souhaites-tu retourner en Chine, rester en France ou travailler dans un autre pays ?
Pendant mes études en France, j’ai pu acquérir des nouvelles connaissances techniques, améliorer mes compétences professionnelles et surtout être bien préparée à devenir une future ingénieure de référence. Après mon diplôme, j’espère travailler dans le domaine de l’énergie en France et mettre en pratique les connaissances acquises au cours des trois dernières années.
Comment as-tu entendu parler des bourses et de la Fondation ? Peux-tu préciser les aides que tu as reçues ?
Lorsque je suis arrivée à Paris, le coût de la vie me paraissait effrayant. Je viens d’une famille modeste de la classe ouvrière et je ne voulais pas que mes études soient une charge pour ma famille. Quand j’ai reçu ma lettre d’acceptation, j’ai aussi reçu des informations sur la Fondation et les bourses donc j’ai pu demander une aide immédiatement. Grâce à la bourse que la Fondation m’a accordée, je peux couvrir la plupart des dépenses à Paris (loyer, transport et Crous). Les responsables de la Fondation ont toujours été très attentionnés et je me sens soutenu en plus du soutien de ma famille. Avec la bourse de Fondation, je peux suivre les cours sans me soucier de l’argent et cela m’aide vraiment à me concentrer pour m’améliorer et devenir progressivement indépendante.
Un jour, quand j’aurai les moyens, je n’hésiterai pas à contribuer à la Fondation parce que je sais à quel point elle est importante pour une étudiante, comme moi.
Je suis née et j’ai vécu jusqu’à l’obtention de mon baccalauréat à Chamonix. Chamonix, c’est une ville très sympathique, les paysages y sont spectaculaires et on y rencontre beaucoup de personnes très intéressantes. Cependant, si on ne s’intéresse ni au sport, ni au tourisme, difficile d’y trouver son bonheur sur le long terme. À la fin de mon lycée, contrairement à la plupart de mes camarades de terminale S et d’une partie de ma famille, tous dans le sport, je suis partie faire des maths et de la physique à Lyon, en CPGE PCSI. C’était un choix difficile car à ce jour, dans ma famille, je suis la première à viser l’obtention d’un diplôme de l’enseignement supérieur. Jusqu’à mon entrée en terminale, je ne connaissais pas la prépa. J’ai seulement découvert ce parcours en me renseignant sur les filières envisageables après un bac S. Prépa puis concours, j’ai finalement obtenu et contre toute attente les Mines de Paris. C’est une immense fierté pour ma famille. Je serai la première ingénieure de la famille, et pas de n’importe quelle école : de l’École des Mines de Paris.
Quel a été ton choix pour ton semestre à l’international ?
J’ai choisi de partir à l’université d’Ottawa. J’ai choisi Ottawa parce que le Canada m’attirait beaucoup, notamment la partie anglophone du pays. Outre les cours à Ottawa, la vie n’est pas palpitante car la ville a surtout une fonction gouvernementale (l’immense majorité des administrations canadiennes s’y trouvent).
Je profite cependant du séjour pour visiter les environs : Montréal, Toronto, les chutes du Niagara, New York et même Boston. L’université est grande, bien plus que ce que j’ai connu auparavant. Les professeurs s’intéressent bien plus à la pratique qu’à la théorie, ce qui change de la France. Pendant mon séjour, j’ai fait de belles rencontres et je partage mon quotidien avec un groupe d’étudiants en échange où les nationalités se mélangent pour mon plus grand plaisir : nous sommes deux Français, deux Suisses, une Néerlandaise, un Mexicain et un Singapourien. Je me suis aussi liée d’amitié avec ma colocataire autrichienne et des étudiants canadiens avec qui je partage les cours. En somme, de nombreuses rencontres très enrichissantes !
Pour quelle spécialisation as-tu opté ?
Comme je ne suis pas sûre du domaine dans lequel je veux m’orienter en sortie des Mines, j’ai essayé des cours très différents : aérodynamique, économie, politique et intelligence artificielle. Grâce à ces cours, je sais maintenant que je ne veux pas faire d’aérodynamique, mais aussi que l’économie m’intéresse beaucoup.
Pourquoi as-tu sollicité la Fondation ?
J’ai sollicité la Fondation parce que le budget minimum requis pour Ottawa était élevé : ne serait-ce que les dépenses indispensables (logement, nourriture, transport, assurance) s’élèvent à 5 000 € pour 4 mois. Ce n’était pas une dépense que je pouvais assumer seule et le salaire de mes parents ne leur permettait pas de m’aider. Sans la bourse, j’aurais dû faire un emprunt alors qu’avec l’aide de la Fondation, je profite de mon échange.
Je suis Layla Azzam, étudiante en deuxième année à l’École des Mines et je suis très heureuse d’être avec vous ce soir. Je suis libanaise et je poursuis actuellement un double diplôme à l’École des Mines et à l’Université Saint Joseph de Beirut, l’établissement dans lequel j’ai fait deux années de prépa MP, et deux autres me spécialisant en génie civil.
Être la seule étudiante admise de mon université à l’École des Mines à la suite de deux concours écrit et oral et un entretien est un privilège pour moi, puisque la formation généraliste dispensée aux Mines correspond parfaitement à mes objectifs et mes ambitions d’être consultante en stratégie et une vraie leader capable de relever les défis de cette époque. De plus, Mines Paris, au cœur de la compétition internationale, a développé un cursus polyvalent et une notoriété qui dépasse les frontières.
J’ai eu la chance de travailler durant mon premier trimestre sur un projet intéressant de mécatronique avec une équipe de 10 étudiants où nous étions responsables de créer un dispositif qui transporte les catamarans de l’Energy Boat Challenge, à Monaco. Et me voilà aujourd’hui entamant mon second trimestre en innovation et entreprenariat où je ferai un stage chez Orange pour modéliser les émissions des gaz à effet serre à partir de données représentantes des quantités de déplacement. C’est vraiment cette formation pluridisciplinaire que j’ai aimée et que j’avais hâte de retrouver à l’école des Mines.
J’ai été admise à l’École durant une période très difficile au Liban, et sans la bourse de Fondation, j’aurais réfléchi à propos de mon séjour en France et la poursuite de mes rêves. Malheureusement, 2 ans après l’explosion du port de Beyrouth, la crise économique s’accentue de plus en plus et plonge mon pays dans un tourbillon d’incertitudes.
Enfin, si je vous présente mes expériences en école, mon parcours et mes projets, c’est parce que tout ceci n’aurait pas été possible sans vous et sans la bourse de la Fondation. Donc, je vous remercie, chers donateurs, ainsi que tous les diplômés de Mines Paris pour votre générosité qui a été essentielle pour moi cette année et elle sera essentielle, j’en suis sûre, pour d’autres étudiants des Mines de Paris.
Cadeau de promotion instauré par la P13, ce projet permet aux élèves d’être acteur du changement dans leur Ecole. En 2022, les P20 ont permis le réaménagement de la cuisine et de l’Octo à la Maison des Mines. Ce nouvel espace, dévoilé à la rentrée de septembre 2022 est adaptable aux différents moments de vie quotidienne des élèves : cuisine en journée pour préparer les repas d’association, bar le soir pour les festivités. Un vrai point de rencontre pour tous au coeur de la Maison des Mines – La Meuh.
Du 11 au 15 avril, l’équipe de Gaétan, Gabrielle, Matthieu, Emmanuel, Jean-Edouard, Pierre-Louis et Floren a levé des fonds auprès de sa promotion en recueillant près de 600 € de dons avec un taux de participation à 68% chez les P20. Au total, avec l’aide des P en 1, 20 700 € ont été collectés. Le chèque a été remis au Président de Campagne, Jean-Pierre Clamadieu, lors de la soirée du 29 novembre, par l’équipe des P21.
MERCI A TOUS LES DONATEURS !
Avant
Avant
Avant
Après
Après
Après
Gaétan, Gabrielle, Matthieu, Emmanuel, Jean-Edouard, Pierre-Louis et Floren laissent la place à l’équipe des P21 composée de Rim, Thê-Phiêt, Pierre-Îssa, Eliott et Blandine. Leur projet : ramener la vie associative dans l’Ecole en restructurant un lieu sous-exploité pour en faire une espace-projet consacré aux multiples associations.
A Mines Paris – PSL, chaque année, 30 personnes choisissent de faire une formation diplômante, de haut niveau, en alternance, il s’agit de la formation ISUPFERE. Ce diplôme en 3 ans est proposé en formation en apprentissage pour des personnes en BAC+2 mais aussi en formation continue pour des professionnels cherchant à gagner en technicité.
Voici les chiffres de la nouvelle promotion de cette rentrée 2022 :
La formation continue est moins connue du grand public mais fournit des connaissances importantes pour gagner en compétence. Témoignage d’Emilie Brilland :
« Je m’appelle Émilie. Je suis diplômée d’une licence professionnelle Mesure de la qualité des milieux. J’ai 9 ans d’expérience professionnelle dans une centrale nucléaire de production d’électricité. Je suis actuellement Chargé d’affaire et Projet.
Je viens d’intégrer la deuxième année du cycle d’ingénieur ISUPFERE.
J’ai choisi cette formation car l’ensemble des thèmes abordés au cours de ce cursus correspond aux connaissances que je souhaite approfondir et est en lien direct avec les enjeux énergétiques de mon employeur.
Une fois le diplôme obtenu, je pourrai évoluer vers un poste de Responsable de Projets. »
Pour l’année universitaire 2022-2023, Mines Paris – PSL propose quatre Mastères Spécialisés en apprentissage :
MS GAZ : Expert en ingénierie et gestion du gaz
MS ERC : Expert en prévention des Risques et en gestion des Crises dans l’industrie
MS IGE : Expert en environnement et développement durable option ingénierie et gestion de l’environnement
MS OSE : Expert en optimisation des systèmes énergétiques
Pour cette rentrée, nous aurons entre 65 et 76 alternants (contrat de professionnalisation et contrat d’apprentissage).
Voici les effectifs début septembre, qui peuvent être amener à évoluer car certains élèves sont encore en train de finaliser leur contrat.
GAZ : 11
ERC : 14
IGE : 23
OSE : 17
L’apprentissage alterne pendant toute la durée de la formation, périodes académiques et périodes en entreprise. Cette alternance est spécifique à chacune de nos formations, proposant pour certaines deux semaines en entreprises tous les deux mois et pour d’autres plusieurs semaines par mois.
Depuis que nous avons ouvert ces formations à l’apprentissage, le nombre de candidats qui postulent à ces formations a fortement augmenté, gage de qualité pour nos recrutements mais aussi ouverture sociale puisque en apprentissage les frais de formation sont intégralement pris en charge par l’entreprise d’accueil et l’apprenti rémunéré.
En complément du cursus académique, l’apprenti développe des compétences professionnelles complémentaires, augmente son employabilité et une passerelle naturelle se crée vers les entreprises : les enquêtes post diplomation montrent une insertion professionnelle plus rapide.
Une réflexion d’ouverture d’autres Mastères Spécialisés à l’apprentissage est en cours.
Mastères spécialisés ALEF, IGE, ENVIM et OSE sur le terrain
Les 130 élèves de la P22 ont fait leur rentrée le 29 août, retrouvez ci-dessous quelques infographies de leur répartition :
Cette rentrée coïncide avec le lancement des travaux d’aménagement de Grand Quartz. L’Amphithéâtre L108 – Henri Poincaré – et une partie des salles ne sont plus accessibles, ce qui a obligé l’École à beaucoup d’agilité pour trouver des nouvelles salles dans le quartier et assurer la continuité de l’enseignement !
Rien n’a perturbé la bonne humeur des P22 qui ont fait leur rentrée sous le soleil et ont pu profiter du jardin et de toutes les activités préparées par les nombreuses associations d’élèves.