Aide pour la mobilité internationale en doctorat
Mines Paris-PSL mène une activité de recherche riche et intense, au meilleur niveau académique reconnu nationalement et internationalement. Première en volume de recherche partenariale, elle dispose également de 18 centres de recherches dans des domaines variés.
L’une des priorités stratégiques de l’École des Mines est l’internationalisation croissante au niveau de sa formation et de sa recherche scientifique. La Fondation Mines Paris l’accompagne depuis 2010 dans ce projet en proposant des aides à la mobilité internationale pour ses doctorants.
Ces aides contribuent à financer des séjours internationaux de recherche dans les laboratoires des 150 prestigieuses universités partenaires de l’École. Elles donnent aux doctorants la liberté de choisir leur destination en accord avec les besoins de leurs recherches. Ces séjours donnent aux doctorants de Mines Paris l’opportunité de travailler sur des équipements différents, d’avoir accès à des sources essentielles, d’expérimenter un autre mode de fonctionnement. Fructueux pour leurs recherches, ils apportent également un fort enrichissement personnel. Essentiels à la création d’un réseau, ces séjours internationaux permettent de tisser des liens durables entre laboratoires internationaux, équipes et centres de recherche de l’École.
Ces partenariats entre universités et laboratoires à l’international font de Mines Paris un lieu d’ouverture et d’échanges, en accord avec ses ambitions.
Témoignages
Hugues Thomas, doctorant en troisième année au Centre de Robotique (CAOR) de Mines Paris-PSL, en 2019 – Séjour de recherche de trois mois au Stanford Al Lab, USA
« Heureusement que la bourse de la Fondation existe car nous n’avons pas d’autres moyens de financements pour nos séjours de recherche, ce qui est bien dommage. Ce séjour a été un vrai « boost » pour ma thèse ! Les moyens techniques dont dispose le Stanford AI Lab m’ont permis de faire tourner un algorithme en quelques heures, contre quelques jours à Paris, et j’ai pu avancer très rapidement. Les collaborations et les nombreux échanges que j’ai eu avec les membres de l’équipe du Geometric Computation Group, tous des spécialistes du sujet, ont été très enrichissantes et m’ont permis de mettre mes idées en place pour le développement de ma thèse. Enfin, dans le laboratoire, les équipes étaient composées de personnes de toutes les nationalités. J’ai pu évoluer pendant trois mois dans un environnement totalement international. »
Nouaamane Kezibri, doctorant au centre Efficacité énergétique des Systèmes (CES) de Mines Paris-PSL, en 2018 – Séjour de trois mois à la Forrschungszentrum de Jülich en Allemagne
« L’enrichissement à retirer d’une telle expérience, sur le plan de l’adaptation, de l’apprentissage, et de la communication, est évident ! » « Nous envisageons de continuer cette collaboration, notamment dans le cadre d’éventuels projets européens, à l’occasion de l’ouverture prochaine d’un appel à projets bilatéraux franco-allemands. »
Martin Lemay, doctorant en troisième année au centre de Géosciences de Mines Paris-PSL, en 2017 – Séjour de trois mois au Saint Anthony Falls Laboratory (SAFL), à Minneapolis, Minnesota, USA
Thèse sur le développement du logiciel Flumy, issu d’un travail initié depuis plusieurs années entre Mines Paris et Armines, dont l’objectif est de « modéliser des réservoirs (hydrocarbures, aquifère, géothermie) mis en place dans des environnements fuviatiles ou sous-marins ».
« Cette première collaboration avec SAFL ne sera probablement pas la dernière. Les thématiques de recherche similaires et la complémentarité des approches utilisées entre Mines Paris et SAFL permettent d’envisager davantage de collaborations dans le futur »