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La mobilité en doctorat, une opportunité de rayonnement

Dans le cadre de son soutien aux doctorants, la Fondation Mines Paris accompagne chaque année des projets de recherche ambitieux. C’est dans ce contexte que Léa Cailly-Brandstäter a pu effectuer un séjour scientifique aux États-Unis.

Pouvez-vous vous présenter ? Pourquoi avez-vous choisi de faire votre doctorat à Mines Paris – PSL ?

Je m’appelle Léa Cailly-Brandstäter, je suis doctorante en 3e année au Cemef (Centre de Mise en Forme des Matériaux, ndlr.) à Mines Paris – PSL. Avant de commencer ma thèse, j’ai fait une licence de physique puis j’ai rejoint le Master Energie de PSL. C’est pendant mon master que j’ai rencontré mes futurs directeurs de thèse, dans le cadre de la PSL week. J’ai suivi une semaine intense de cours de physique des fluides, encadré par l’équipe CFL (Computational Fluid) du Cemef. C’est à cette occasion que j’ai rencontré Rudy Valette et Romain Castellani qui m’ont permis de faire des stages au Cemef avant de me proposer de rejoindre le centre en Doctorat.

 

Sur quoi portent vos travaux ?

Je fais un doctorat en rhéologie, la science des écoulements de la déformation de la matière. C’est une discipline qui étudie des fluides complexes ou fluides non newtoniens. Dans la vie de tous les jours, ce sont des fluides comme les colles, les peintures, le béton avant qu’il se fige ; dans l’agroalimentaire, les yaourts, les ketchups, la mayonnaise, les gels douches aussi, voire le miel de montagne.

Mon travail porte sur les instabilités de texturation de couches minces de fluides non-newtoniens en écoulement. J’étudie comment un fluide comme de la colle se comporte lorsqu’elle est entre deux plaques et qu’on vient écarter ces plaques l’une par rapport à l’autre. Généralement, on va voir des fibrilles de colle, des petits défauts et concrètement, j’essaie de prédire ces instabilités ou la texturation qui va rester sur la surface.

Actuellement, je travaille sur trois expériences avec trois fluides différents : l’eau, un fluide newtonien, les colles qui sont dites visco-élastiques et, enfin, un gel qui est visco-élastique avec des propriétés de gélification au cours du temps. L’objectif est de formuler mathématiquement les résultats de mes expériences.

A côté, je regarde aussi les applications comme des pansements qu’on pourrait créer grâce à du biomimétisme. On s’inspire particulièrement de la nature, notamment des moules avec pour objectif de créer des colles biologiques, compatibles avec notre corps, moins invasives que des agrafes ou de la suture mais aussi plus hygiéniques. La chimie et la biologie ont déjà été étudiées donc au Cemef, on s’intéresse à la partie mécanique entre deux organes, notamment la déformation des tissus et la manière dont la colle va se déformer dans ces petites fissures, dans ces couches minces.

Une grosse partie de ce que je fais est très fondamental, mais il ne faut pas la mettre de côté car il y a une très grande ouverture et une très grande diversité de domaine qui est touché avec des domaines d’application très importants.

Comment avez-vous entendu parler des bourses de la Fondation ? Quelle aide avez-vous reçu ? Dans quel cadre avez-vous pu en bénéficier ?

J’ai entendu parler des bourses de la Fondation parce que d’autres doctorants ont pu partir à Stanford grâce à la Fondation. J’avais une opportunité qui se créait de pouvoir faire rayonner le laboratoire en allant aux États-Unis et je l’ai saisi. La Fondation m’a beaucoup aidé puisque j’ai reçu 3 500 € qui m’ont permis de financer mon séjour de recherche en novembre-décembre 2024, à Duke University en Caroline du Nord.

Pendant deux mois, j’ai rejoint le département de mécanique, dans l’équipe de Bavand Keshavarz. Bavand Keshavarz est spécialiste de la méthode, dite du chirp, de caractérisation des matériaux. Il a lui-même développé cette méthode pendant sa thèse puis son post-doc au MIT. Elle lui permet d’étudier des matériaux qui évoluent trop rapidement dans le temps, comme les gels, grâce à la caractérisation des modulations en amplitude et en fréquence qui nous permettent de récupérer des paramètres qu’on ne pouvait pas mesurer avant. Le laboratoire de rhéologie qu’il vient de fonder à Duke University permet de développer ses recherches. C’est une grande chance pour moi d’avoir pu travailler directement avec lui.

Grâce au chirp, on a une meilleure caractérisation des gels comme ceux utilisées pour faire des moulages dentaires et dont les propriétés sont envisagées pour faire de la soft robotics, mais avec beaucoup d’autres applications possibles. C’est très exploratoire parce qu’aujourd’hui on n’utilise pas encore ce gel pour des robots, mais on a des bonnes caractérisations du matériau et des premiers résultats qu’on va présenter lors d’une conférence à Lyon, mi-avril à l’AERC [Annual European Rheology Conference]. Un doctorant de Duke reprend d’ailleurs mes travaux et les approfondis pendant que je finalise mes résultats. Il y a une vraie dynamique.

La soft robotics consiste à utiliser des matériaux mous, doux, soft en anglais pour venir éventuellement épouser certaines formes, avoir une robotique moins mécanique, avec des mouvements plus fluides. On peut aller toucher des sensibilités qu’on ne pouvait pas toucher avec de la robotique qu’on qualifierait de solide.

La soft robotics est envisagée pour une robotique humanoïde, aux mouvements fluides, moins saccadés.

Test mécanique

Gautier Bardi (MS22) revient sur son expérience au Jet…

Gautier Bardi De Fourtou, élève du Mastère AIMOVE, a vécu une expérience unique au sein du Jet Propulsion Laboratory de la NASA. Un projet rendu possible grâce au soutien de la Fondation Mines Paris, qui accompagne chaque année des élèves en France comme à l’international.

“Grâce au soutien de la Fondation Mines Paris, j’ai pu concrétiser une opportunité unique de me rendre au Jet Propulsion Laboratory de la NASA pour y appliquer les connaissances en Intelligence Artificielle acquises lors du Mastère Spécialisé Intelligence artificielle et mouvement dans les industries et la création (AIMOVE). Ce programme nous a permis d’acquérir rapidement des compétences solides en Machine Learning appliquées à de nombreux domaines tels que l’art, l’analyse des mouvements et leur prédiction, la robotique et la médecine.

Ces compétences ont été essentielles pour mener à bien un premier projet de Physics-Informed Machine Learning, visant à prédire en temps réel les capacités de traversabilité des rovers lunaires. J’ai ensuite eu l’opportunité de contribuer à un second projet en computer vision, appliquant les méthodes développées durant le Mastère AIMOVE à l’analyse des images du satellite d’observation des eaux de surface SWOT. Ce projet a été un franc succès recevant le Technology Spotlight Award.

Ces expériences ont marqué une étape clé dans mon parcours et renforcé mon expertise à l’intersection de l’IA et de la physique appliquée à l’exploration spatiale. Je tiens à remercier tout particulièrement l’école des Mines et la Fondation Mines Paris pour son soutien, qui a joué un rôle déterminant dans la concrétisation de cette opportunité exceptionnelle.”

Mines Paris pour l’Océan : l’ingénierie bleue en action.

Créé par Franck Guarnieri, ce projet illustre l’engagement de l’Ecole dans le développement de solutions innovantes pour répondre aux enjeux cruciaux de l’exploration et de la préservation des océans.

L’exploration marine représente un défi de taille dans le milieu hostile des océans, avec des conditions extrêmes à aborder. Pourtant, les enjeux environnementaux actuels sont intrinsèquement liés aux écosystèmes marins et grands courants océaniques. Avec plus de 70% de sa surface recouverte d’eau, notre Planète bleue présente un terrain d’exploration infini pour des ingénieurs, engagés pour une transition durable.

L’urgence d’une ingénierie adaptée aux défis marins

Depuis le début des années 2000, les activités industrielles en mer se sont intensifiées, nécessitant une révision profonde de l’enseignement de l’ingénierie. Le projet Mines Paris pour l’Océan propose de repenser l’ingénierie non plus uniquement comme une science appliquée, mais comme un levier de solutions innovantes face aux défis contemporains, en intégrant pleinement la dimension écologique.

Un parcours éducatif novateur autour de l’ingénierie bleue

Mines Paris – PSL met en place une formation complète et progressive pour ses étudiants :

  • MIG Océan, une initiation dès la première année avec une formation générale de trois semaines dédiées à l’ingénierie, incluant des projets pratiques comme la détection de macroplastiques dans les océans via des images satellites.
  • Des visites de terrain à Toulon permettent aux étudiants de découvrir l’industrie maritime locale et de comprendre ses enjeux économiques et environnementaux.
  • UNDERWATER, un projet réalisé en deuxième année, favorisant la collaboration interdisciplinaire et l’innovation technologique. Depuis le lancement du projet, le nombre de participants ne cesse de croitre. Le projet s’appuie sur le développement et la production à grande échelle de robots sous-marins, spécialement conçus pour explorer des zones peu étudiées. Il vise à former les élèves à l’ingénierie marine pour explorer et préserver les ressources marines. Dans un premier temps, les élèves ont pu contribuer au développement de Victor, un robot sous-marin téléopéré (ROV) capable d’atteindre 300 mètres de profondeur. Équipé de caméras HD, sonar, capteurs et altimètre, il est conçu avec des technologies open source et l’impression 3D, pour une grande adaptabilité.

La Fondation Mines Paris a soutenu ce projet en 2022 avec un financement de 25 000 €, permettant l’achat des équipements nécessaires. Le robot est utilisé dans le cadre du projet UNDERWATER mais aussi pour des études en sûreté de fonctionnement. Une convention avec l’Office Français de la Biodiversité renforce son impact, notamment pour l’exploration du Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate.

Par la suite, le projet s’est doté de nouveaux robots avec d’autres fonctionnalités.

Retrouvez Victor, Annie, Wall-Y et autres robots sous-marins.

Former des ingénieurs responsables et conscients des enjeux écologique

Face aux risques environnementaux liés aux installations pétrolières et gazières, la formation inclut désormais une dimension écologique forte. L’utilisation de plastiques recyclés dans l’impression 3D et la prudence face aux impacts négatifs sont intégrées dans les projets étudiants. Un recensement exhaustif des espèces marines de la Méditerranée est également envisagé pour mieux comprendre les interactions au sein des écosystèmes.

Encourager l’innovation et la sensibilisation à la biodiversité marine

Les étudiants participent activement à des compétitions internationales, comme celle organisée à Monaco, dédiée à la protection des océans. Parmi les projets marquants :

  • Un bras robotique innovant ayant remporté un prix, démontrant la capacité des étudiants à concevoir des solutions technologiques avancées.
  • Un jeu éducatif sur les récifs coralliens, visant à sensibiliser les jeunes générations à la préservation des écosystèmes marins.

Des perspectives prometteuses pour l’économie bleue

Le projet explore également de nouvelles voies pour un transport maritime durable. Une thèse sur la décarbonisation du transport maritime est en cours, abordant les carburants verts et le transport à voile. La robotique sous-marine ouvre des opportunités de recherches encore peu exploitées, renforçant l’intérêt pour l’économie bleue.

Visioconférence avec Elie Hachem

La Fondation Mines Paris vous invite à revoir
la conférence de Elie Hachem
sur le thème

Anévrismes Cérébraux : Quand l’IA et la Simulation Numérique sauvent des vies

 

Anévrismes cérébraux : Quand l'IA et la Simulation
Numérique sauvent des vies

Les anévrismes intracrâniens touchent près d’un adulte sur trente dans le monde et représentent une pathologie complexe aux conséquences potentiellement dévastatrices. Leur rupture, cause majeure d’hémorragies cérébrales, entraîne un taux de mortalité de 50%, tandis que les survivants subissent souvent des complications invalidantes. Déterminer quels anévrismes nécessitent une intervention chirurgicale demeure une question clinique cruciale et non résolue. Par ailleurs, aucune preuve solide ne confirme la supériorité d’un type de stent sur un autre.

Dans cette présentation, nous exposerons une réponse innovante à ces défis grâce à une stratégie avancée, développée dans le cadre de l’ERC CURE, qui combine simulation numérique haute fidélité de l’écoulement sanguin et intelligence artificielle. Ce cadre unique vise à améliorer le diagnostic, à guider les décisions thérapeutiques personnalisées, et à réduire le lourd fardeau économique et social que cette pathologie impose aux systèmes de santé.

Elie Hachem

Elie Hachem est directeur du centre de recherche CEMEFUMR CNRS, et professeur de mécanique numérique à Mines Paris – PSL. Ses recherches portent sur le développement de méthodes numériques avancées pour la mécanique des fluides et leur couplage avec des approches d’intelligence artificielle. Il a effectué un long séjour en tant que professeur invité à Stanford University, où il a enrichi ses travaux par des collaborations internationales de premier plan.
Il a reçu de nombreuses distinctions professionnelles et académiques, notamment le IBM Faculty Award (2015), le prix Atos Joseph-Fourier (2019) pour la meilleure équipe dans le domaine du calcul de haute performance, et le IACM Fellow Award (2020) en mécanique numérique.
Il est actuellement titulaire d’une bourse ERC, axée sur le couplage de l’interaction fluide-structure et l’apprentissage renforcé pour le contrôle des anévrismes intracrâniens non rompus.

 

Visioconférence avec Franck Guarnieri et Sébastien Travadel

La Fondation Mines Paris vous invite à revoir
la conférence de Franck Guarnieri et Sébastien Travadel,
sur le thème

Mines Paris pour l’Océan : un ambitieux projet pédagogique pour former les élèves ingénieurs de Mines Paris – PSL à l’Ingénierie Bleue.

Franck Guarnieri et Sébastien Travadel

Franck Guarnieri et Sébastien Travadel, enseignants-chercheurs au Centre de recherche sur les Risques et les Crises (CRC) de Mines Paris PSL, coauteurs de l’ouvrage « Petite philosophie de l’ingénieur » (PUF, 2021), coaniment « Mines Paris pour l’Océan », un ambitieux projet pédagogique visant à sensibiliser les élèves du cycle Ingénieur Civil à l’Ingénierie Bleue, qui constitue le volet technologique de l’Économie Bleue. Ce programme propose aux élèves de s’engager activement dans des enjeux planétaires majeurs, en mobilisant leurs compétences pour relever des défis d’ingénierie spécifiques aux environnements marins. Ce programme permet aux élèves de se former aux enjeux cruciaux d’une ingénierie responsable tout en travaillant aux côtés d’acteurs de référence dans la recherche et la protection des milieux marins, enrichissant ainsi leur formation d’ingénieur et leur sens des responsabilités écologiques.

Rencontre avec Aurélie Jean

La Fondation Mines Paris et Mines Paris – PSL vous invitent à la conférence 

JEUDI 7 NOVEMBRE à 18H30

Le code a changé ? Nos vies au temps des algorithmes

Une rencontre avec Aurélie Jean (Docteur 2009),

Docteure en sciences, entrepreneure et autrice, 

spécialiste en modélisation algorithmique

 

Elle présentera son parcours, ses travaux sur les algorithmes et leurs usages dans nos sociétés contemporaines.

La conférence donnera lieu à la dédicace, des deux derniers livres de l’autrice Le code a changé : Amour et sexualité au temps des algorithmes et Les Algorithmes aux éditions Que sais-je ?

Aurélie Jean

Après une thèse au CMAT, encadrée par Dominique Jeulin et Samuel Forest, Aurélie Jean navigue depuis près de vingt ans dans la modélisation algorithmique appliquée à de nombreux domaines. Aurélie vit et travaille entre les USA  et la France, où elle partage son temps entre le conseil, la R&D, l’écriture et l’enseignement continu. En 2016, elle fonde une agence de conseil et de développement en algorithmique et en data. Elle dirige également une deep tech startup en intelligence artificielle dans le domaine de la détection précoce du cancer du sein. Aurélie est chercheuse invitée à la Hult Business School et pour The Digital Economist. Aurélie est l’autrice de plusieurs essais à succès et chroniqueuse pour plusieurs médias. 

Visioconférence avec Franck Aggeri

La Fondation Mines Paris vous invite à revoir
la visioconférence sur le thème
“L’économie circulaire, un modèle véritablement soutenable ?”

Franck Aggeri

Professeur de management à Mines Paris – PSL et chercheur au CGS-i3, UMR CNRS 9217, il est co-directeur de la chaire Mines Urbainesresponsable de la formation doctorale en sciences de gestion à Mines Paris et codirecteur de l’école doctorale SDOSE. Ses recherches et ses enseignements portent sur l’instrumentation de gestion, la RSE, la transition bas carbone et l’économie circulaire. Il est membre du comité de rédaction de la revue française de gestion et chroniqueur sur le management et l’entreprise pour Alternatives Economiques. Il a publié en 2023 deux ouvrages : L’innovation, mais pour quoi faire ? Essai sur un mythe économique, social et managérial aux éditions du Seuil et L’économie circulaire (avec Rémi Beulque et Helen Micheaux) aux éditions La Découverte, collection Repères.

Témoignage d’Ali Janbein, doctorant au Centre de Géosciences de…

Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Ali Janbein, en deuxième année de thèse en géophysique à l’École des Mines de Paris, Centre de Géosciences. Je suis Libanais et j’ai obtenu mon diplôme en génie civil à l’Université Libanaise. Par la suite, j’ai poursuivi mes études en obtenant un master en structure et mécanique des sols à l’Université Saint-Joseph, École supérieure d’ingénieur de Beyrouth.

Ma thèse est en codirection entre Mines Paris – PSL en France et le Centre National de Géophysique au Liban. Ma bourse de thèse, co-financée par l’ambassade de France au Liban et le Conseil National de la Recherche Scientifique au Liban, couvre 6 mois de séjour en France par année.

Pourquoi avez-vous choisi de faire une partie de votre doctorat à Mines Paris – PSL ?
J’ai choisi de faire mon doctorat à Mines Paris – PSL en raison de sa réputation mondiale en tant qu’institution d’enseignement supérieur de premier plan dans le domaine des sciences et de l’ingénierie. L’excellence académique et la renommée des chercheurs au sein de Mines Paris – PSL ont été des facteurs déterminants dans ma décision.

Sur quoi portent vos travaux ?
Mon projet de recherche vise à utiliser la base de données sismologiques existante du Liban afin d’imager la structure sous-sol avec une haute résolution et de localiser avec précision la sismicité dans cette zone. Une étude sera menée ultérieurement pour évaluer l’impact de l’activité sismique au Liban sur les endommagements des bâtiments de Beyrouth.

Comment avez-vous entendu parler des bourses et de la Fondation ?
J’ai pris connaissance des bourses offertes par la Fondation Mines Paris grâce à une annonce “BOURSES ET AIDES À LA MOBILITE À L’INTERNATIONAL” où la Fondation Mines Paris est mentionnée parmi les organismes offrant ces bourses.

Pouvez-vous préciser les aides que vous avez reçues ?
Je suis heureux d’avoir bénéficié d’une bourse de 1500€ de la Fondation Mines Paris pour l’année universitaire 2023-2024.
Cette bourse me permet de rester un mois supplémentaire en France. Cette opportunité est une aide précieuse pour mes études, car elle me donne l’occasion de travailler de près avec ma directrice de thèse en France.
Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à la Fondation Mines Paris pour son engagement en faveur de l’éducation et de l’excellence académique. Son impact sur la vie des étudiants est incommensurable.

Visioconférence avec Samuel Forest

La Fondation vous invite revoir
la visioconférence sur le thème
 
La mécanique et les matériaux de notre futur
Par Samuel Forest (Ingénieur civil P89 / Docteur 1996)
Directeur de recherche au CNRS
Enseignant au Cycle Ingénieur civil de Mines Paris – PSL
 
Discussion animée par Matthieu Mazière (Docteur 2007)
Professeur de Mécanique
Directeur du Cycle Ingénieur civil de Mines Paris – PSL

Les propriétés mécaniques des matériaux jouent un rôle primordial dans la tenue en service des composants industriels. La fiabilité et la durabilité des structures sont une préoccupation majeure des ingénieurs et doivent être encore améliorées en raison des nouveaux enjeux et menaces de notre temps. Les modélisations mécaniques sophistiquées permettent aujourd’hui de prévoir et de prolonger la durée de vie des pièces. Nous illustrerons ces questions dans différents domaines industriels.

Samuel Forest

Enseignant de mécanique des milieux continus à Mines Paris – PSL et directeur de recherche au CNRS, UMR 7633

Ses travaux visent à introduire les aspects physiques de la déformation et de la rupture des matériaux dans le cadre de la modélisation mécanique continue. Ils concernent en particulier la plasticité des alliages métalliques, notamment pour les applications industrielles aéronautiques. Il a dirigé de 2009 à 2018 la Fédération Francilienne de Mécanique, Matériaux, Structures et Procédés. De 2015 à 2018 il a été responsable de l’International Associate Laboratory créé entre le CNRS et l’Université dell’Aquila (Italie). Il est devenu récemment Fellow of the Euromech Society pour ces contributions en métallurgie mécanique. Il est éditeur associé pour les journaux International Journal of Solids and Structures et Comptes Rendus Mécaniques. Il est membre de l’Académie des Sciences dans la section Sciences mécaniques et informatiques.