Pourquoi choisir le legs

Quel est votre lien avec Mines Paris ?

Bien qu’étant issu d’une famille de juristes, j’ai eu très jeune un goût poussé pour la technique.

Après mes classes préparatoires à Clermont, j’ai eu le choix entre plusieurs écoles et j’ai choisi les Mines sur les conseils de mon professeur de mathématiques. Je garde un très bon souvenir de l’enseignement de l’École qui donnait des clés de compréhension technique et répondait à mes aspirations.

Le fait que l’École soit à Paris et qu’il y ait la possibilité de loger à la Maison des Mines a bien sûr pesé dans la balance. La Maison des Mines, ce ne sont que des bons souvenirs : nous étions deux par chambre, dans un quartier très sympa, juste à côté de l’École et ce pour un faible loyer. On pouvait aller au cinéma très facilement. Je donnais des petits cours pour diminuer la charge de mes parents et pour être autonome.

Lorsque j’ai intégré l’École en 1971, c’était la deuxième année où il y avait une voie d’accès au Corps de Mines, pour les ingénieurs civils, à la sortie de l’École. Cela m’a beaucoup intéressé car le Corps permettait de faire de la technique et aussi d’influencer la société. J’ai décidé de postuler et j’ai été accepté. J’ai donc fréquenté l’École six ans, ce qui a renforcé mon attachement.

Aujourd’hui, je maintiens toujours le lien grâce au réseau des Alumni et je fais également partie du comité « Développement Durable » de la Fondation.

Pourquoi avoir choisi de faire un legs en faveur de Mines Paris ?

N’ayant pas d’enfant, mon souhait était de pouvoir faire un legs à l’École , en préservant la part de mes neveux et nièces.

En discutant avec mon notaire, j’ai découvert que je pouvais concilier mon attachement à l’École et mon désir de maximiser ma transmission à mes neveux et nièces en faisant un legs à charge à la Fondation Mines Paris.

Quel rôle a joué votre notaire ?

Le notaire joue un rôle essentiel, car très spontanément c’est vers lui qu’on se tourne quand on réfléchit « qu’est-ce qui se passera après mon décès ? ».

C’est lui qui m’a parlé du legs à charge, qui consiste à faire un legs à une Fondation d’utilité Publique, charge à la Fondation de reverser aux neveux et nièces la part leur revenant. La Fondation d’utilité publique est en effet exonérée des frais de succession ce qui lui permet de faire bon usage pour sa cause, de l’équivalent des droits de succession, tout en reversant leur part aux neveux et nièces.

Dès que le notaire m’a parlé de la possibilité de léguer à une Fondation d’utilité publique, j’ai pensé à la Fondation Mines Paris. Nous nous sommes vus trois fois, et la dernière fois, il m’a dicté un texte que j’ai rédigé de ma main.

Avez-vous fléché votre don vers une cause particulière ?

Non, je n’ai pas souhaité rajouter de condition, l’idée de faire confiance et ne pas flécher me parait saine. Et puis, j’imagine la complication si je fléchais mon don, parce que beaucoup de choses peuvent changer d’ici mon décès et les termes seront décalés.

Je suis depuis un moment ce que fait l’École, je suis très globalement en accord avec ses choix stratégiques. Il se trouve que par ailleurs, je connais le Directeur général de l’École et le Président de la Fondation. Cela renforce ma confiance.

Quel message souhaitez-vous faire passer aux Alumni ?

Le legs à charge n’est pas bien connu et c’est pourtant une opportunité quand on n’a pas de descendants directs.

Il faut communiquer auprès des Alumni, distribuer des plaquettes lors des rencontres de promotion et se faire connaître des notaires.

J’imaginais faire un testament en deux parties : un pour l’École et un pour mes neveux.

Grâce au legs à charge, je fais un legs à mes neveux et nièces en leur évitant tous les tracas administratifs tout en faisant un cadeau à l’École et ses élèves, cadeau qui ne me coûte rien.

Publié le 24 janvier 2023

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