Interview d’Yves Edern

La Fondation Mines Paris a pour mission d’accompagner l’Ecole dans sa transformation pour former toujours mieux des leaders scientifiques, capables de contribuer aux grands défis sociétaux et technologiques de notre époque.
Pour accompagner les projets et soutenir les élèves, les enseignants et les chercheurs dans leur travail, la Fondation a besoin du soutien d’Alumni attachés à leur Ecole ou d’amis entretenant un lien particulier avec elle. Chaque don compte et il existe de nombreuses façons de donner à l’Ecole. Yves Edern a choisi le don en actions. Il revient sur son parcours et nous explique son choix et ses motivations.

Yves Edern, P61

Pourquoi avoir choisi les Mines en 1961 ?
Lors du concours, la pondération des différentes matières correspondait le mieux à mes notes antérieures. Le choix s’est révélé juste puisque j’intégrais les Mines de Paris.
Lors de mes études, ce choix s’est révélé bon car j’ai découvert une Ecole avec un nombre limité d’élèves, offrant un grand choix d’options et permettant un grand confort de vie grâce à la Maison des Mines à proximité.
J’ai toujours obtenu de bons résultats en chimie et en thermodynamique, c’est donc assez naturellement que j’ai choisi l’option Chimie-Pétrole en intégrant.

Qu’avez-vous fait après les Mines ?
Une fois mon service militaire accompli, je suis rentré chez ANTAR à la raffinerie de Donges où j’avais accompli mes stages d’études. J’ai évolué dans l’entreprise jusqu’à devenir directeur du personnel et des relations sociales puis directeur raffinage recherche et directeur général de Elf Antar France après la fusion Antar-Elf. Lors de la fusion entre Elf et Total, j’ai occupé le poste de Secrétaire Général Raffinage Marketing avant de prendre ma retraite en 2002.
J’ai continué à rester en contact avec la profession en assurant jusqu’en 2011 la présidence de la Commission industrielle de l’Institut Français du Pétrole Energies Nouvelles.

Pourquoi avoir choisi de faire un don en actions pour contribuer aux projets de la Fondation ?
J’ai été surpris d’être un précurseur en ce domaine. Je pratiquais le don en actions depuis de nombreuses années au bénéfice d’une petite école de village dont je m’occupais. J’avais découvert cette méthode grâce à une autre association qui expliquait les avantages qui me paraissaient vraiment intéressants, notamment en termes de défiscalisation.
C’est un moyen de « purger » les plus-values sur des actions anciennes en faisant bénéficier le donataire de l’équivalent de l’impôt sur la plus-value.
En l’occurrence, j’avais des actions dont la plus-value était de près de 90%. Mon don sous forme d’actions à la Fondation intégrait donc l’impôt sur la plus-value, la somme donnée était plus grande et ma réduction.

Publié le 6 mai 2021

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